Ce concept de véhicule de transport est particulièrement attrayant en ce qui concerne la visite de zones hostiles. Destiné à braver le désert brûlant, le Muadib offre une solution encore inédite.
Le projet Muadib a été pensé par l’inventeur québécois Charles Bombardier et Boris Schwarzer, un Américain actuellement designer contractuel pour la Ford Motor Company. L’idée de base est de permettre à un groupe de touristes de séjourner durant quelques jours à l’abri des conditions difficiles.
Le Muadib tient son nom d’une souris du désert nommée Muad’Dib, apparaissant dans l’ouvrage Dune (1965) écrit par l’auteur américain Frank Herbert. Dans ce livre, on retrouve de nombreux environnements étonnants, dont des déserts et autres terres arides que les humains ne peuvent voir de près, car il s’agit de zones très hostiles.
Ainsi, le Muadib a pour vocation de donner la possibilité à un groupe composé d’un grand nombre de touristes de braver le désert grâce à quatre chenilles capables de s’adapter aux éternels changements de consistance du sable du désert. Encore faut-il préciser que ces chenilles propulsées par le biais de moteurs à turbines à gaz seront assez larges pour supporter le poids de l’engin et éviter que ce dernier s’enfonce dans le sable.
La coque, résistante aux effets du sable, pourrait également être pourvue de panneaux solaires afin d’alimenter le tout en énergie. Au-dessus du pont principal, une sorte de verrière également insensible au sable serait placée dans le but de faire de l’ombre aux touristes et de les protéger des tempêtes de sable.

La température dans le désert peut atteindre plus de 50 °C et le Muadib doit pouvoir réguler sa température intérieure, c’est pourquoi les inventeurs ont pensé à un système de refroidissement situé à bord. Les piscines présentes sur l’engin ne seraient alors pas chauffées, mais refroidies, alors qu’un système de climatisation se chargerait de faire circuler de l’air frais.
Le Muadib a également été pensé pour accueillir un jardin d’intérieur et aura une mission de régularisation de l’humidité de l’air, au-delà de fournir de la nourriture. L’engin ressemble à un bateau de croisière et devrait comporter une plateforme pour permettre aux touristes d’admirer le ciel étoilé, ainsi qu’un pont d’observation donnant les moyens d’observer les paysages désertiques.
Des véhicules seront stockés dans un garage situé à l’arrière du Muadib en vue d’effectuer des sorties récréatives à l’extérieur. Seront également présents des drones et des hélicoptères résistants au sable permettant d’explorer des paysages plus éloignés dans le but par exemple de trouver des oasis.
Toujours en cours de design, ce projet pourrait ouvrir une porte sans la démocratisation du tourisme dans les zones difficiles d’accès et généralement hostiles à l’homme.
Sources : Forbes — Imaginactive