recherche Google images
Crédits : Andrii Lysenko/istock

Voici les mots que vous ne devriez JAMAIS rechercher sur Google (on vous aura prévenu !)

Il y a des choses que l’on ne peut pas « dé-voir ». Et Internet, ce puits sans fond d’images et d’informations, regorge de contenus qu’on aurait préféré ne jamais croiser. Certains mots-clés, en apparence scientifiques ou médicaux, cachent en réalité des horreurs visuelles dignes des pires cauchemars. Voici 5 termes que vous feriez mieux de ne pas taper dans Google Images… sauf si vous êtes du genre à ne pas pouvoir résister à l’appel du dégoût.

« Myiase buccale »

Imaginez une larve de mouche qui décide de faire de votre bouche son nid douillet. Oui, ça existe. La myiase est une infestation parasitaire par des larves d’insectes, généralement des mouches. Elle peut se produire sous la peau, dans les yeux… ou pire : dans la bouche. Des vidéos montrent des cas où des dizaines de larves blanches grouillent dans les gencives d’un patient. Même les plus aguerris risquent de poser leur sandwich.

Une étude de cas publiée dans le Journal of Dental Research and Reports décrit une myiase buccale chez un patient atteint de déficience neurologique, soulignant l’importance d’une bonne hygiène bucco-dentaire pour prévenir cette affection rare.

« Papille gustative enflammée »

On parle ici des petites bosses sur votre langue, les papilles, qui peuvent parfois… virer au drame. Une papille gustative enflammée peut tripler de volume, devenir rouge, douloureuse et franchement déconcertante à regarder. Dans certains cas extrêmes (infection, allergie, brûlure), la langue se transforme en une véritable carte de relief. Vous étiez prévenu.

Des recherches ont montré que l’inflammation chronique, comme celle induite par l’obésité, peut réduire le nombre de papilles gustatives, affectant ainsi le goût. Une étude publiée dans BMC Neuroscience détaille ce phénomène.

« Onychogryphose »

C’est le nom scientifique d’une affection des ongles… mais pas n’importe laquelle. L’onychogryphose transforme vos ongles en de véritables griffes tordues, épaisses, et jaunies, qui peuvent évoquer un croisement entre un sabot de chèvre et une racine de gingembre. Le tout est parfois accompagné d’odeurs et de douleurs. C’est fascinant d’un point de vue biologique. Mais franchement répugnant.

Une étude de cas publiée dans le Journal of the American Academy of Dermatology décrit une forme extrême d’onychogryphose, mettant en évidence les complications possibles de cette affection.

recherche Google

Crédit : iStock

Crédits : fizkes/istock

« Kyste pilonidal infecté »

Ce n’est pas un sortilège de Harry Potter, mais plutôt le cauchemar de la zone sacrée. Le kyste pilonidal est une infection située au niveau du pli interfessier. Elle peut se transformer en véritable volcan purulent, nécessitant parfois des interventions chirurgicales pour évacuer le contenu (qu’on vous laisse imaginer). Spoiler : Internet regorge de vidéos d’incisions filmées de très, très près.

Une revue publiée dans JAMA Surgery discute des différentes approches de traitement pour la maladie pilonidale, soulignant les défis associés à sa gestion.

« Larva migrans cutanée »

Autre grand classique du dégoût : une affection tropicale due à des larves de parasites (souvent de vers intestinaux d’animaux) qui pénètrent sous la peau humaine. Résultat ? Une trace sinueuse rouge et gonflée qui se déplace au fil des jours, comme un ver rampant sous la peau. Certains en font des vidéos timelapse. Et oui, c’est aussi angoissant que ça en a l’air.

Le CDC Yellow Book 2024 fournit des informations détaillées sur la larva migrans cutanée, y compris les options de traitement et les recommandations pour les voyageurs.

Brice Louvet

Rédigé par Brice Louvet

Brice est un journaliste passionné de sciences. Ses domaines favoris : l'espace et la paléontologie. Il collabore avec Sciencepost depuis près d'une décennie, partageant avec vous les nouvelles découvertes et les dossiers les plus intéressants.