Alors que les prochains JO d’hiver débutent dans moins de deux semaines, il est intéressant de savoir comment s’entraîne l’équipe américaine de ski. Cette dernière utilise une plateforme plutôt spéciale.
Depuis maintenant deux ans, le centre d’entraînement national des skieurs (et snowboardeurs) américains situé dans l’État de l’Utah utilise STRIVR, une plateforme d’entraînement immersive en réalité virtuelle. Celle-ci est destinée à préparer les athlètes dans de bonnes conditions pour des épreuves telles que la coupe du monde ainsi que les Jeux Olympiques. Les prochains JO d’hiver se dérouleront du 9 au 25 février 2018 à Pyeongchang en Corée du Sud, et c’est pour cette compétition que les athlètes se préparent actuellement.
Selon Brian Meek, directeur technique de STRIVR, la réalité virtuelle est très utile en ce qui concerne les séances de répétition. En effet, les athlètes n’ont généralement droit qu’à un seul passage en guise d’essai et ces répétitions virtuelles sont très utiles. Par ailleurs, le dispositif est utilisable à la maison (avec l’Oculus Rift) ou en déplacement (via le Samsung Gear VR), et permet de se repasser le parcours à volonté.
De plus, la réalité virtuelle permet aux entraîneurs d’affiner leurs séances. Par exemple, il peut être question de modifier les conditions de la simulation en incluant de la pluie ou du brouillard afin de prévenir des conditions qui pourraient se produire lors de l’épreuve. Également, les casques utilisés enregistrent les mouvements de tête, ce qui donne la possibilité aux entraîneurs voir sur quels obstacles se focalise le coureur. Il s’agit de déceler les éventuelles lacunes des skieurs et de les corriger un maximum avant l’entrée en piste.
En ce qui concerne STRIVR, la plateforme collabore avec d’autres organisations américaines telles que la NHL (hockey), la NFL (football américain) ou encore la NBA (basketball). Selon les responsables, certains sportifs affirment avoir augmenté leur temps de réaction d’environ 20 % après avoir utilisé cette technologie.
Sources : Mashable – Fast Company
