Une société américaine spécialisée dans la désinfection des avions a mis au point un robot pas comme les autres. En effet, alors que les bactéries sont une préoccupation importante à bord de la Station spatiale internationale, le GermRover a été pensé pour l’en débarrasser !
Les bactéries à bord de la station
Il y a peu, nous évoquions le fait que l’ISS contient de nombreuses bactéries de toutes sortes. En effet, des chercheurs américains ont déterminé la présence de 133 populations de bactéries diverses et 81 populations de champignons. Parmi ces bactéries se trouvent des Staphylococcus (26 %), des protéobactéries Pantoea (23 %) ainsi que des Bacillus (11 %).
Le fait est que ces éléments pourraient réellement engendrer des maladies chez les astronautes de l’ISS, des bactéries qu’ils apportent eux-mêmes à bord lors de leur arrivée. Selon un article du New Scientist publié le 19 avril 2019, la société GermFalcon basée à Los Angeles (États-Unis) a justement conçu un robot pour venir à bout de ces bactéries. Rappelons que cette société spécialisée dans la désinfection des avions utilise habituellement des lampes UV-C pour parvenir à ses fins.
Un dispositif bientôt testé dans l’ISS ?
Comme l’indique la page officielle du projet, GermFalcon a donc mis au point un robot baptisé GermRover, équipé de lampes UV-C permettant de supprimer les microbes et autres germes. La particularité la plus étonnante de cette machine réside dans sa capacité à œuvrer en toute autonomie. De plus, celle-ci serait également capable de se déplacer de manière efficace à l’intérieur de l’ISS, un environnement soumis à la microgravité.
Force est de constater que l’intérêt se trouve à plusieurs niveaux. En effet, il faut savoir que le nettoyage complet de l’ISS prend environ 8 heures. Ainsi, l’utilisation du GermRover permettrait un gain de temps non négligeable pour les astronautes ! Également, il pourrait être à l’avenir question de se passer de l’approvisionnement – encombrant et coûteux – en matériel de désinfection acheminé depuis la Terre.
Pour l’instant, les détails manquent concernant ce dispositif, mais la société GermFalcon livrera bientôt davantage d’informations. En attendant, la NASA penserait d’ores et déjà à débuter une phase de test, avec à la clé une possible utilisation sur le long terme.
Source
Articles liés :