Avec 24 kg de fromage consommés par an et par habitant, les Français figurent parmi les plus gros consommateurs du monde. Notez que d’un point de vue nutritionnel, tous ne se valent pas. Dans le cadre d’un régime alimentaire équilibré, il est donc important d’en prendre conscience. On fait le point.
Le fromage frais
Si vous recherchez l’option la plus maigre, c’est vers le fromage frais qu’il faut se tourner. Parmi ces fromages non affinés figurent principalement le chèvre, la feta, la ricotta, le fromage cottage ou encore la mozzarella. « Ces fromages sont produits par coagulation du lait et de la crème par acidification chimique ou de culture, ou par une combinaison d’acidification chimique et de traitement à haute température, explique la diététicienne Nicole Magryta. Ils ont donc tendance à être les moins riches en lipides et en cholestérol ». Ils contiendront également une bonne dose de protéines.
Les fromages durs et fermentés
Ceux-ci ont été vieillis sur une période beaucoup plus longue. C’est d’ailleurs ce qui leur confère une saveur plus riche et une meilleure durée de conservation. Parmi eux figurent le cheddar ou le parmesan. Ces fromages sont une excellente source de calcium et de vitamine A. Ils contiennent également moins de lactose, mais plus de sodium. Si vous avez une sensibilité au lactose ou si vous souffrez du syndrome du côlon irritable, ces fromages à pâte dure sont donc à privilégier (si vous voulez vraiment en manger).
Le fromage bleu et à pâte molle
D’un point de vue nutritionnel, se place ensuite le fromage bleu, ou à pâte « persillée ». Ces fromages à moisissures sont fabriqués de la même manière que les autres, à une différence près. Au cours de la coagulation, parfois avant ou pendant du moulage, on les ensemence avec un champignon microscopique de la famille de la pénicilline. Ces fromages sont connus pour être riches en calories, en graisses totales et saturées, mais il sont également riches en calcium.
Viennent derrière les fromages à pâte molle, tels que le brie ou le camembert, qui présentent une très forte teneur en graisses saturées. « Il est important de se rappeler que plus le fromage est tendre, plus il est gras, explique Emily Tills, diététicienne et coach en nutrition. C’est en effet la graisse qui rend les choses plus crémeuses ».
Les « fromages » transformés
Enfin, il convient d’éviter la consommation des fromages fondus ou mis sous plastique, ultra-transformés. « Ces produits ne devraient même pas être considérés comme du vrai fromage, car ils ont été manipulés, conçus et pompés avec des agents de conservation », note en effet Nicole Magryta. Les fromages cottage sucrés « aromatisés aux fruits » doivent également être évités. « Ce n’est en réalité que du fromage avec du sucre, des additifs et des conservateurs », dit-elle.
La diététicienne souligne également la nécessité de consommer du fromage avec modération (pas plus de trois fois pas semaine, en quantités limitées, dans le cadre d’un régime alimentaire riche en aliments sains). Si tel est le cas, alors la quantité de graisses saturées ne devrait pas trop poser de problème.
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