Mis en ligne il y a quelques semaines, le site ImagoTV n’est autre qu’une vidéothèque gratuite et participative. Celle-ci comprend des vidéos, podcast et autres documentaires engagés, avec l’écologie et d’autres problèmes de société en toile de fond.
Un catalogue déjà assez fourni
Disponible depuis le 18 décembre 2018, la plateforme ImagoTV fonctionne en lien étroit avec YouTube. En effet, il s’agit de sélectionner et répertorier les contenus engagés, et seulement ces derniers. À l’heure où le mouvement de contestation des gilets jaunes se poursuit, l’apparition d’une telle plateforme prend évidemment du sens.
ImagoTV intègre des chaînes YouTube comprenant des courts-métrages, émissions web et documentaires traitant de problématiques sociétales et concernant le développement durable. Actuellement, la plateforme comprend environ 2000 vidéos classées dans des grandes thématiques : société, écologie, santé, économie, esprit critique, alternatives, connaissance, conscience.
Donnons quelques exemples de contenus intéressants disponibles sur ImagoTV : les films documentaires Home et Human de Yann Arthus-Bertrand, Cowspiracy, De la drogue dans nos assiettes, Nucléaire, l’impasse française ou encore Un monde sans travail. Citons également les émissions Cash Investigation de France 2 ou encore les infographies détaillées de #DataGueule.
Une plateforme participative
Le site ImagoTV a été créé par Nicolas et Felipe, un duo gérant la chaîne YouTube Les Gens qui Sèment. Ceux-ci tentent de sélectionner un maximum de contenus permettant la critique et la discussion au sujet de solutions alternatives. Si la plateforme est encore en développement, le duo a déclaré vouloir la rendre participative par l’ajout de fonctionnalités : des commentaires sous les contenus, propositions de quiz et de sondages ou encore une évaluation des vidéos. Les créateurs encouragent les visiteurs à vérifier les informations, et installeront une extension de fact-checking collaboratif portant le nom de Captain Fact.
ImagoTV a été pensé pour être le moins énergivore possible. En effet, son code informatique a été optimisé afin de réduire l’empreinte environnementale du service. De plus, les créateurs désirent également faire héberger le contenu sur WeTube, une plateforme peer-to-peer (P2P) fonctionnant sur des serveurs locaux décentralisés. En effet, ces serveurs n’ont pas besoin d’un important refroidissement, ce qui représente une économie d’énergie.
Sources : We Demain – Magazine GoodPlanet
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