Une start-up américaine a conçu un sous-marin capable de se transformer en un robot muni de bras et d’une tête ! Baptisé Aquanaut, celui-ci a pour vocation d’intervenir sur les installations sous-marines des plateformes pétrolières.
Un nouveau type de robot sous-marin
Qu’il s’agisse de robots sous-marins d’exploration ou de maintenance, les progrès n’ont pas été énormes ces dernières décennies. Cela est notamment le fait des conditions extrêmes dans lesquelles ces machines doivent évoluer. La start-up américaine Houston Mechatronics Inc. a mis au point un robot inédit baptisé Aquanaut, comme l’explique IEEE Spectrum dans un article du 25 juillet 2019.
Comme l’attestent les images visibles en fin d’article, le robot Aquanaut est une sorte de « transformer » pouvant de se muer en robot capable d’effectuer des opérations de maintenance sous l’eau ! Cette machine incarnant peut-être une nouvelle génération de robots sous-marins a nécessité pas moins de cinq années de recherches et développement. Il faut savoir que l’Aquanaut est doté d’un sonar, de deux caméras stéréoscopiques ainsi que d’un capteur à lumière structurée. Cet équipement permet d’obtenir un rendu en 3D de son environnement.
Intervenir sur les plateformes pétrolières
L’Aquanaut combine les avantages de deux types de robots, à savoir les robots autonomes (AUV) et les véhicules sous-marins téléguidés (ROV). Les premiers sont comme leur nom l’indique autonomes, mais sont seulement capables de prendre des photos et d’effectuer des mesures à l’aide de capteurs. Les seconds sont dotés de bras et d’outils pouvant réaliser certaines interventions, mais ils sont en revanche reliés par des câbles à un navire en surface.
Le robot de Houston Mechatronics a été conçu pour intervenir sur les installations des plateformes pétrolières situées sous l’eau. Celles-ci sont plutôt nombreuses et peuvent parfois faire la taille d’un immeuble ! Ainsi, la machine se déplace sans contraintes jusqu’à la zone nécessitant une opération, et change sa forme afin de commencer le travail de maintenance.
Selon la start-up, cette première version – mise au point avec l’appui de la NASA – peut aller jusqu’à 300 mètres de profondeur. Il s’agit toutefois d’un modèle de démonstration, qui devrait dans un avenir plus ou moins proche laisser place à la version finale capable de plonger à environ 3 000 mètres !
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