Voici 20 phobies parmi les plus surprenantes ! 1/2

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Les phobies sont des peurs extrêmes d’un objet ou d’une situation précise. Vous connaissez surement l’agoraphobie (peur des lieux publics), la claustrophobie (peur des lieux clos), l’arachnophobie (peur des araignées), mais il existe des phobies plus surprenantes qui peuvent parfois étonner ou prêter à sourire.

Quelle que soit l’origine d’une phobie, elle cause de graves troubles du comportement chez les personnes qui en sont atteintes, et ce, même si l’objet de leur peur peut nous paraitre anodin. Toute phobie est handicapante et fait l’objet d’une logique « pensées négatives + évitement ». SciencePost avait par ailleurs publié en décembre 2014 un papier à propos de la Coulrophobie, phobie relative à la peur des clowns.

La bananophobie

Bien qu’il n’existe aucune preuve médicale, la bananophobie semble être une véritable phobie liée à la peur des bananes. Louane Emera, une jeune chanteuse française avouait ce 2 mars 2015 dans l’émission « C à vous », qu’elle serait capable, à la vue d’une banane, de partir en courant, en pleurant et en criant. Il semble que cette phobie fait l’objet de nombreux témoignages. La peur panique des bananes fait l’objet d’un sujet dans le journal américain Vice du 5 avril 2012.

La borbophobie

Ici, il s’agit de la peur des gargouillements, pas le fait d’en avoir, mais plutôt le fait que d’éventuelles personnes entendent ces gargouillements. La personne atteinte de borbophobie aura l’impression que les bruits émanant de son ventre sont très forts et aura peur de passer pour quelqu’un de sale ou bizarre, malgré un entourage rassurant.

Chaque gargouillement est une catastrophe et l’anxiété d’en avoir est décuplée dans un endroit silencieux comme une salle d’attente. Il peut aussi beaucoup parler ou être abonné des toilettes, fuyant ou masquant son problème en public. Ailleurs, la présence de bruit ou de musique rassurera la personne qui jugera ses gargouillements moins audibles.

La téléphonophobie

Les téléphonophobes ont peur de répondre au téléphone. La perspective de passer un coup de fil important pour le travail ou une naissance dans la famille peut être une angoisse normale. Ici, il s’agit d’une phobie fortement liée à un manque de confiance en soi. D’ailleurs, les téléphonophobes sont souvent atteints aussi de blemmophobie, représentant la peur du regard des autres, donc de leur jugement.

Par exemple, le téléphonophobe peut se mettre à bafouiller, transpirer, bégayer, chercher ses mots, tandis que la peur est accentuée par la pensée que l’interlocuteur se rende compte du malaise. Le phobique aura peur de se tromper, de ne pas savoir quoi dire, et d’instaurer un silence embarrassant par exemple. La personne atteinte tentera de mettre fin à la conversation le plus vite possible. Autre situation stressante : être observé par une tierce personne lorsqu’on est au téléphone.

L’urinophobie

L’urinophobe a une peur panique de ne pas pouvoir se maîtriser et de s’uriner sur soi. Elle est a associer à une autre phobie : la laxophobie, ou la peur d’être pris de diarrhées. En effet, ces deux phobies se conjuguent souvent.

La personne atteinte se convainc en permanence qu’un accident est toujours possible malgré l’absence d’une confirmation médicale relative à l’incontinence. Le phobique sera toujours en recherche de toilettes, prévoira des vêtements de rechange et évitera certains produits dans son alimentation.

L’aphenphosmophobie

Les personnes atteintes par cette phobie ont peur d’être touchées. Le toucher est un des cinq sens de l’être humain. Ainsi, l’idée de faire la bise, serrer la main, se prendre dans les bras, caresser, attendre dans une file est très anxiogène pour le phobique.

En général, il suscitera une incompréhension dans son entourage, surtout au sein d’un couple où le partenaire se dira « Il (elle) ne veut pas que je le (la) touche. M’aime-t-elle vraiment ? »

Onomatophobie

Les onomatophobes ont peur de dire certains mots et d’autres de les entendre. Parfois les deux formes de la phobie cohabitent chez la même personne. Cette dernière a donc peur d’entendre (ou de dire) des mots ridicules, vulgaires ou injurieux, donc inadaptés. La peur de ne pas se contrôler est la base de la phobie.

Souvent, la personne peut avoir peur de paroles qui peuvent se réaliser selon elle, comme l’évocation d’une mort, une maladie… La peur met en scène une « contamination » par la prononciation de certains mots. Le phobique ne voudra pas entendre certains morts pour éviter certains événements selon lui évitables par le passage sous silence. Parfois, la personne tentera de conjurer le sort par des pratiques irrationnelles se rapprochant ici d’un trouble obsessionnel-compulsif.

L’halitophobie

Personne n’aime la mauvaise haleine et tout le monde s’accorde qu’avoir une hygiène bucco-dentaire décente est requise dans notre société. Parfois, il s’agit d’une obsession envahissant l’espace psychique de la personne atteinte, qui sera convaincue de sa mauvaise haleine en permanence. Il sera persuadé que les autres personnes n’osent pas lui dire, interprétant d’une mauvaise façon certaines expressions du visage de ses interlocuteurs.

La personne abusera des chewing-gums et autres pastilles rafraichissantes, tandis qu’il se brossera les dents plus que recommandé, et visitera son dentiste très souvent.

L’aurophobie

Également appelée chrysophobie, l’aurophobie implique une peur panique de l’or. Tous les objets en or ou brillants comme de l’or sont concernés. La personne ne peut évidemment pas porter un bijou en or et panique à la vue d’un tel bijou porté par quelqu’un de proche.

La chrométophobie est exactement la même phobie, mais concernant un autre métal précieux bien connu : l’argent. L’aurophobie concerne aussi la peur de l’aube.

La spectrophobie

Cette phobie est générée par la peur des miroirs et des reflets. Elle a différentes causes suivant les personnes atteintes. La plus rationnelle de ces causes est la peur de se connaitre en regardant son reflet, qui plus est dans les yeux.

Le spectrophobe peut avoir peur à cause d’apparitions étranges ou de bruits dont il aurait été témoin. Plus généralement, les films d’horreurs et les cauchemars sont source de stress intense. Enfin, la personne peut avoir peur d’être observée à travers le miroir, comme pour un miroir sans teint.

La graphophobie

Les graphophobes ont peur d’écrire, à différencier de la peur de la page blanche. Deux cas existent : le premier cas implique la peur d’une personne d’être observé en train d’écrire (peur du jugement), se traduisant par des palpitations et des tremblements de la main. Le deuxième cas est différent parce qu’il s’agit de l’action d’écrire elle même qui est à l’origine de la peur.

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Sources : Sante Magazine — Vaincre sa phobie