La ville d’Oxford veut la fin des voitures à pétrole !

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Pour lutter contre la pollution, la municipalité d’Oxford, en Grande-Bretagne, compte bien interdire la circulation des voitures à essence ou diesel dans une partie du centre-ville à compter de 2020. La ville aspire ainsi à devenir la première ville exempte de carbone dans le monde d’ici 2035.

Selon les données de l’Organisation mondiale de la santé, Oxford (160 000 habitants) est l’une des onze villes britanniques les plus polluées du pays. Comme Londres, la municipalité a donc décidé de réagir vigoureusement. La ville dispose déjà d’une zone à faible émission mise en place en 2014, mais elle compte bien poursuivre les efforts. L’initiative se déroulera par étapes, mais les premières restrictions devant entrer en vigueur en 2020 :

« La pollution de l’air dans le centre-ville est préjudiciable pour la santé des résidents d’Oxford », a déclaré John Tanner, membre du conseil municipal. « Nous tous qui utilisons nos voitures, nous contribuons à rendre l’air de la ville toxique. Tout le monde doit apporter sa contribution : le gouvernement, les autorités locales, les entreprises et les habitants pour répondre à cette urgence sanitaire ». Le tarif des parcmètres sera par ailleurs révisé à la baisse pour les utilisateurs de voitures électriques dans la célèbre ville universitaire où se garer est déjà très cher. Plus largement, le Royaume-Uni envisage d’interdire la vente de nouveaux véhicules essence et diesel d’ici 2040.

La France s’est également engagée dans cette voie cette année. Christophe Najdovski, adjoint chargé des transports à la mairie de Paris, déclarait d’ailleurs il y a quelques jours sur France Info que la ville comptait « écarter les véhicules Diesel de ses rues en 2024 puis les moteurs essence en 2030 ». La Mairie de Paris a confirmé l’information avec son objectif de devenir une ville « neutre en carbone à moyen et long terme ». La Chine prévoit également une initiative similaire même si cette volonté n’a encore été pleinement formalisée.

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