La vie de couple est encore bien souvent considérée comme étant la norme, à tel point que le célibat est perçu comme une anomalie. Un court-métrage très intéressant, en plus d’être de toute beauté, explique comment le célibat peut être intentionnel.
Certains textes sont une plus grande source d’inspiration que d’autres et celui choisi par le jeune réalisateur français Thibaut Buccellato est lourd de sens et montre que souvent, rester seul dans sa vie amoureuse est un choix et non une fatalité.
« À seulement 22 ans, je refuse de consacrer ma vie à quelqu’un d’autre. Je veux me sentir entière. Je veux être mon propre roc, ma propre ancre, ma propre âme sœur. Je veux me comprendre moi-même mieux que n’importe qui. Je ne veux pas regarder en arrière et me reprocher amèrement d’avoir altéré mon futur pour quelqu’un d’autre alors que je savais que je n’en étais pas prêt », écrivait la blogueuse américaine Beth Cormack en 2015 lorsqu’elle expliquait son choix de rester célibataire.
Thibaut Buccellato, réalisateur parisien de 23 ans, s’est inspiré de cette déclaration pour élaborer le court-métrage « L’espace entre nous » (The space between us) d’une durée d’un peu plus de trois minutes. Ce petit film diffusé depuis une semaine montre que le célibat n’est pas forcément une fatalité. D’ailleurs, de nombreuses personnes pourraient se reconnaître dans le personnage principal.
Une personne qui n’est pas en couple est plutôt perçue comme présentant des défaillances. Celles-ci peuvent relever d’un mauvais caractère, d’une vie instable, d’une sexualité atypique ou encore d’un comportement peu appréciable comme le fait d’être égoïste.
Le film réalisé par Thibaut Buccellato vient joliment casser les idées reçues. Beaucoup de personnes voient le couple comme une somme de responsabilités insupportable pour elles.
Voici le très poétique court-métrage The space between us :
Sources : HuffingtonPost – PositivR