Ils veulent créer de la lumière avec des plantes vertes

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Trois chercheurs français issus de l’Université de Strasbourg cherchent à financer leur projet innovant : un moyen de créer de la lumière à partir de plantes vertes. 

Rose-Marie Vesin, Ghislain Auclair et Rémy Kreder sont docteurs en cancérologie, en épigénétique et en chimie, formés à l’Université de Strasbourg, en Alsace. Ensemble, ils ont mis au point un projet innovant. Baptisé Greenovation, il est question de la création d’une source de lumière à partir de plantes vertes.

Le vendredi 17 mars se tenait la finale du Concours national docteurs-entrepreneurs 2017 à laquelle ces trois chercheurs participaient au Salon de l’enseignement supérieur et de la recherche à Paris. Leur projet imagine la création de lumière par les plantes aussi bien pour le foyer que pour les rues ou les commerces. « C’est surtout de la lumière d’ambiance, un éclairage d’appoint, même si la plante sera très lumineuse. Les designers sont très intéressés. Nous avons créé un procédé pour tout type de plantes », explique Rose-Marie Vesin, relayée par 20minutes.

Pour résumer l’innovation, il s’agit ici de partir d’une cellule pour créer une autre plante dans laquelle seront implantés des enzymes. Compte tenu du contexte environnemental, ce concept ne semble présenter que des avantages comme une baisse significative de la consommation d’énergie, une implantation de plus de végétation dans les villes et une fixation du CO2, ce qui a pour effet de dépolluer l’air.

Les trois scientifiques se heurtent désormais à un obstacle majeur : celui du financement. Pour parvenir à mettre au point un prototype d’une telle plante source de lumière, un financement de 50 000 euros leur est nécessaire.

S’ils parviennent à franchir cette étape du financement, ils partiront en laboratoire où leur concept sera développé dans un premier temps sur une bactérie plutôt qu’une plante. Un moyen plus simple de « montrer » le concept, selon eux. Une fois le prototype mis au point et les problèmes de budget réglés, ils estiment que 18 mois suffiront à parvenir à la commercialisation qui concernera d’abord les professionnels du design ou encore de la décoration, avant de s’attaquer au marché des particuliers et des collectivités.