C’est dans l’Aveyron, à Saint-Geniez-d’Olt-et-d’Aubrac, que ce veau à 6 pattes est né en septembre dernier. Atteint de polymélie, l’animal a été opéré avec succès deux mois après sa naissance, avant de retourner dans sa ferme natale. Destiné à l’abattoir, les internautes se mobilisent.
La polymélie, une maladie rare, généralement mortelle chez les bovins
Le polymélie est une maladie rare touchant un bovin sur 25 000 environ. Cette malformation apparaissant dès la naissance, est généralement le résultat d’une anomalie ou de jumeaux siamois avortés.
Cette anomalie du développement embryonnaire peut affecter différentes parties du corps humain ou animal, notamment les membres supérieurs, les membres inférieurs ou d’autres appendices corporels.
La polymélie est relativement rare et peut varier en gravité. Dans certains cas, l’affection ne cause pas de problèmes majeurs, tandis que dans d’autres, elle peut entraîner d’importantes complications médicales et fonctionnelles.

Pour les bovins, ce type de malformation est généralement mortelle. Mais la santé de ce veau à 6 pattes étant très bonne, une opération a pu garantir sa survie, comme le souligne son éleveur :
Le veau était en bonne santé, donc nous avons décidé de l’opérer pour lui retirer ses pattes en trop.
Les internautes se mobilisent pour sauver le veau à 6 pattes
Un an après son opération, le veau très médiatisé pour sa particularité, doit rejoindre l’abattoir. C’était sans compter sur les internautes touchés par l’histoire hors du commun de l’animal, ceux-ci se mobilisant depuis plusieurs jours pour lui éviter l’abattage.
Sur les réseaux sociaux, un internaute interpelle le propriétaire du bovin limousin :
J’espère que vous lui épargnerez la boucherie après tous ces malheurs et ce début de vie difficile. Ce veau mérite d’être adopté et de vivre une vie paisible.
Suite à cette missive, d’autres internautes lui emboîtent le pas, réclamant à l’éleveur d’épargner l’animal. Si le combat semblait perdu d’avance, le propriétaire du veau a finalement accepté de vendre son bovin à une association de protection animale. Le bouvillon devrait ainsi couler de jours heureux dans une prairie d’Occitanie. Tout est bien qui finit bien…
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