Le vaisseau Dream Chaser a effectué un vol captif avec succès

Crédits : Sierra Nevada Corporation

La navette spatiale Dream Chaser vient de passer un test concluant plaçant cette dernière proche de son objectif final : effectuer des vols orbitaux pour transporter à l’avenir des astronautes vers la station spatiale internationale (ISS).

Le 30 août 2017, le vaisseau Dream Chaser développé par la Sierra Nevada Corporation a effectué un vol « captif », c’est-à-dire dans les airs, mais soutenu par un hélicoptère. Le test a été réalisé avec succès en Californie (États-Unis), au centre de recherches Neil Armstrong de la NASA. L’hélicoptère a élevé le vaisseau Dream Chaser suspendu à un filin de neuf mètres de longueur à près de 4000 mètres d’altitude durant une heure et demie. Ce test avait pour but d’évaluer la façon dont les commandes et les multiples capteurs réagissaient dans des conditions quasi réelles.

Il faut savoir qu’aujourd’hui, seuls les vaisseaux russes Soyouz sont capables d’emporter des astronautes vers l’ISS et de les ramener sur Terre, entretenant une certaine dépendance des États-Unis. C’est pour cette raison que la NASA désire avoir son propre vaisseau et soutien activement le projet Dream Chaser. Ce vaisseau présenté comme étant réutilisable et polyvalent pourrait également transporter du matériel vers l’ISS. Prévue pour être lancée à l’aide d’une fusée, la navette Dream Chaser doit pouvoir revenir en effectuant une rentrée atmosphérique et un atterrissage similaire à celui d’un avion.

La NASA a financé le projet à hauteur de cent millions de dollars et la Sierra Nevada Corporation estime que le vaisseau sera opérationnel en 2020. Il faut savoir qu’en 2013, un autre test en vol avait été effectué, mais celui-ci s’était soldé par un crash comme le montre la vidéo ci-après. Si l’appareil avait déjà été amené à une attitude similaire par un hélicoptère, les phases de descente et atterrissage se déroulaient parfaitement jusqu’à ce qu’une des roues du train d’atterrissage décide de ne pas se déployer.

Sources : Space.com – Sciences et Avenir