Ils utilisent un casque VR pour contrĂ´ler un robot !

Capture vidéo

Associer un robot doté d’une intelligence artificielle avec la réalité virtuelle est l’idée du centre de recherche en intelligence artificielle du MIT. Il s’agit ici de contrôler un robot industriel à distance à l’aide d’un casque Oculus Rift.

Le laboratoire du Massachusetts Institute of Technology (MIT) spĂ©cialisĂ© dans la rĂ©alitĂ© virtuelle a mis au point un nouveau système de contrĂ´le pour le robot industriel Baxter commercialisĂ© depuis quelques annĂ©es par la sociĂ©tĂ© Rethink Robotics. DotĂ© de doigts en forme de pinces, ce dernier est capable de saisir des objets et il est dĂ©jĂ  utilisĂ© en usine afin d’effectuer des tĂ¢ches rĂ©pĂ©titives.

Le but de ce système de contrĂ´le est d’utiliser un casque Oculus Rift afin de permettre Ă  l’opĂ©rateur de se mettre Ă  la place du robot. Ainsi, l’humain voit ce que voit la machine et peut effectuer les mĂªmes gestes comme le montre la vidĂ©o de dĂ©monstration prĂ©sente en fin d’article.

Ayant fait l’objet d’une publication rĂ©cente par la Cornell University Library, ces recherches montrent que l’opĂ©rateur ne se trouve pas vraiment dans un espace immersif simulant l’environnement rĂ©el du robot. En rĂ©alitĂ©, la tĂªte du robot Baxter comporte une camĂ©ra et c’est ce flux vidĂ©o qui est projetĂ© dans le casque de l’opĂ©rateur. En revanche, il y a bien un espace virtuellement reconstituĂ©, mais celui-ci est volontairement très schĂ©matisĂ©. Cette technique permet de supprimer l’effet de cinĂ©tose pouvant occasionner des nausĂ©es.

Crédits : capture Youtube / MITCSAIL

Ainsi dans la réalité, l’opérateur tient dans chaque main un contrôleur servant à localiser et suivre les gestes dans l’espace, mais dans le casque, celui-ci voit seulement ses mains virtuelles saisir un objet correspondant à celui que tient le robot. Pour l’opérateur, l’objet (tout aussi virtuel) ne représente alors pas l’objet réel de manière fidèle.

D’autres flux vidĂ©os apparaissant Ă©galement dans le casque. Ces derniers sont issus de camĂ©ras situĂ©es dans les mains du robot et cela permet Ă  l’opĂ©rateur d’effectuer des gestes plus prĂ©cis. Les tests ont permis de contrĂ´ler le robot afin de lui faire saisir des vis, assembler des cubes et mĂªme lui faire se servir d’une agrafeuse.

Sources : New Atlas – Sciences et Avenir