lésion moelle épinière
Crédits : Wildpixel / iStock

Une thérapie cellulaire révolutionnaire pour enfin soigner les victimes de lésions de la moelle épinière !

La dernière innovation d’une société chinoise de recherche pharmaceutique a récemment fait parler d’elle. Il s’agit d’une thérapie cellulaire ayant pour but de restaurer les fonctions motrices de patients atteints de paralysie. Or, ces recherches viennent de recevoir l’aval des autorités pour un essai clinique de phase I en Chine et aux États-Unis.

Un nouvel espoir de guérison

Selon une publication de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), plus de 15 millions de personnes vivent avec une lésion de la moelle épinière. La plupart des cas résultent d’une chute, d’un accident de la route ou encore, d’un acte de violence. D’autres cas concernent des affections dégénératives et vasculaires, des tumeurs, des infections ou encore, des malformations congénitales. Or jusqu’à aujourd’hui, la médecine proposait seulement des solutions dites palliatives incluant la gestion des symptômes et la rééducation. Malheureusement, les patients n’ont jamais eu l’occasion d’espérer une guérison, alors que la majorité d’entre eux sont en situation de handicap lourd.

Selon un communiqué de presse publié le 25 mai 2025, l’espoir est peut-être enfin permis grâce à XellSmart, une société chinoise de recherche pharmaceutique. Cette entreprise est à l’origine d’une thérapie à base de cellules souches pluripotentes induites (CSPi) ayant récemment reçu l’aval de la Food and Drug Administration américaine (FDA) aux États-Unis et de l’Administration nationale des produits médicaux chinoise (NMPA). Ainsi, ce moyen de traiter les lésions de la moelle épinière fera bientôt l’objet d’un essai clinique de phase I en Chine et aux États-Unis, une grande première.

homme en fauteuil

Crédit : iStock

Crédits : Zinkevych / iStock

Des cellules souches issues de donneurs

XellSmart a donc travaillé sur l’utilisation de cellules souches pluripotentes induites, ces dernières étant capables de se transformer en cellules nerveuses dans le but de remplacer celles que la lésion a détruite préalablement. Il est ici question d’une thérapie allogénique, c’est à dire ayant recours à des cellules souches de donneurs à greffer chez le patient. Ceci présente l’avantage de proposer un traitement universel bien plus facile à appliquer.

L’essai clinique de phase I aura pour but de tester la sécurité, l’efficacité ainsi que le bon dosage de la thérapie sur un petit groupe de volontaires. En cas de succès, XellSmart débutera la phase II (vers 2028), impliquant les mêmes tests chez un nombre plus important de patients. Si les résultats demeurent concluants, la thérapie pourrait devenir accessible et se démocratiser après 2030.

Enfin, il faut savoir que la société XellSmart joue sur plusieurs tableaux. En effet, cette dernière teste déjà ses thérapies cellulaires sur des patients atteints des maladies de Charcot et Parkinson.

Yohan Demeure

Rédigé par Yohan Demeure

Licencié en géographie, j’aime intégrer dans mes recherches une dimension humaine. Passionné par l’Asie, les voyages, le cinéma et la musique, j’espère attirer votre attention sur des sujets intéressants.