Une nouvelle thérapie controversée vise à jeuner durant 1 à 2 semaines complètes

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Peu importe la raison du jeûne, respecter une telle pratique est tout à fait possible durant deux semaines. Cependant, il est essentiel d’être accompagné par un médecin. Il s’agirait même d’une nouvelle thérapie parfois sujette à controverse.

Le jeûne consiste en la privation de nourriture et dans certains cas, de boisson. Cette pratique entre parfois dans le cadre de certaines religions – citons par exemple le carême ainsi que le ramadan. Au-delà de ces considérations religieuses, le jeûne est perçu par certaines personnes comme un moyen thérapeutique.

Au Japon, des psychothérapies ont été menées à l’aide du jeûne, selon une thèse parue en 2012. En Russie également, cette pratique aide à la prise en charge de maux variés tels que la dépression, les troubles obsessionnels compulsifs (TOC), les troubles digestifs ou encore les maladies cardiovasculaires. Comme l’explique un article du quotidien Le Monde en 2013, les bienfaits du jeûne ne sont pas prouvés scientifiquement. En France, le corps médical dans sa majorité estime qu’il s’agit là d’une hérésie.

Le site Medisite a récemment publié le témoignage d’une dame de 53 ans en proie à des migraines récurrentes. L’intéressée a déclaré en être arrivée à un tel stade que le besoin de mettre son organisme au repos s’est fait ressentir. Ayant bénéficié d’un suivi médical en Allemagne, la patiente a estimé que les trois premiers jours étaient les plus compliqués. Entre faim intense et sérieux doute au niveau de la motivation, il a été question d’une sorte de cap à passer afin de poursuivre la pratique jusqu’au bout.

La patiente a également évoqué une étonnante capacité à être en forme, une vitalité surprenante qui pourrait s’expliquer par la production de corps cétoniques, autrement dit un processus durant lequel le corps puise dans ses propres graisses pour nourrir ses cellules. Enfin, à la fin du jeûne, la phase de réalimentation n’est pas simple et doit se faire pas à pas, toujours dans le cadre d’un suivi médical.