Une jeune américaine diagnostiquée d’une intolérance à l’eau rarissime

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Il existe des allergies rares qui peuvent être extrêmement pénibles à vivre au quotidien, comme l’allergie au soleil ou à l’alcool par exemple (présent aussi dans des sauces, conservateurs alimentaires, parfums…). Alexandra Allen, une jeune Américaine de 17 ans, souffre quant à elle d’une rare intolérance à l’eau.

Devenir biologiste marine et vivre sur un bateau, tels étaient les rêves de petite fille d’Alexandra Allen, une Américaine de 17 ans vivant dans l’Utah. Malheureusement, il n’existe que très peu de chances que ceux-ci se réalisent, Alexandra ayant été diagnostiquée d’une rare intolérance à l’eau.

C’est à l’âge de 12 ans qu’elle a eu sa première mauvaise expérience avec l’eau. En vacances, elle s’est baignée dans la piscine de l’hôtel et plus tard dans la soirée, s’est retrouvée couverte de plaques et prise de démangeaisons. « Je me souviens être restée assise dans la salle de bain à lutter pour ne pas me gratter et faire empirer la situation jusqu’à ce que ma mère revienne avec le Benadryl », a-t-elle déclaré.

Il a d’abord été pensé qu’Alexandra développait une allergie au chlore, mais plus tard, les mêmes symptômes se sont produits après une baignade dans un lac à l’eau réputée cristalline. Après avoir consulté plusieurs médecins et dermatologues réunis, il lui a été diagnostiqué de l’urticaire aquagénique, une condition si rare que seuls une cinquantaine de cas a été répertoriée jusqu’aujourd’hui selon le Dr Barney J. Kenet, dermatologue. « Ça existe vraiment. On nous l’a appris en école de médecine, mais je n’avais encore jamais vu un tel cas », ajoute-t-il.

Il ne s’agit pas tout à fait d’une allergie, même si cela provoque des réactions semblables aux allergies. Celles-ci se manifestent au moindre contact avec l’eau, qu’il s’agisse de la pluie, de la neige, de la sueur ou encore des larmes. Après un voyage au Cambodge, elle a découvert que même un climat humide provoque en elle des réactions insupportables. Cette forme d’urticaire apparaît généralement à la puberté, touche plus de femmes que d’hommes et les causes de son apparition sont pour le moment plutôt méconnues.

Éviter l’eau est devenu un véritable challenge pour Alexandra. Elle ne peut prendre que deux à trois douches très rapides et froides par semaine, fait tout pour éviter de transpirer et est devenue végétarienne pour réduire les huiles dans sa peau. Pire, la maladie est dégénérative, et dans quelque temps, boire un simple verre d’eau lui sera très compliqué. Mais ce verre d’eau, elle préfère le voir à moitié plein : « Au moins, je n’ai pas à faire la vaisselle… » s’amuse-t-elle.

Source : goodmorningamerica