Google a récemment dévoilé un projet destiné à améliorer les pratiques d’élevage et donc, contribuer à sauvegarder la biodiversité marine. Il est question d’une caméra sous-marine capable de détecter les comportements des poissons qui échapperaient habituellement aux humains.
Une réponse technologique de plus
La biodiversité marine est menacée à la fois par la pollution plastique et la surpêche. Celle-ci constitue également un puits de carbone contribuant fortement à la régulation du climat à l’échelle mondiale. De plus, il faut rappeler que l’océan fournit des moyens de subsistance à des milliards de personnes à travers le monde.
Encore une fois, des chercheurs tentent d’apporter une réponse technologique à des problèmes causés par les modes de vie humains. Dans un billet de blog publié le 2 mars 2020, le laboratoire de recherche X (anciennement Google X Lab) a dévoilé sa dernière innovation. Selon l’auteur de ce billet Neil Davé, il s’agit d’un projet baptisé Tidal.
Au service de l’élevage
Tidal prend la forme d’une caméra sous-marine – couplée à des algorithmes – dont le but est de suivre et surveiller des milliers de poissons. Au fur et à mesure, de nombreuses données sont récoltées en ce qui concerne leur manière de se nourrir ainsi que leur environnement, notamment le niveau d’oxygène et la température. Le fait est qu’habituellement ce genre d’observation se fait seulement sur quelques cobayes inspectés manuellement. Cependant, quelques individus ne représentent pas la totalité d’une population et encore moins la diversité des espèces sous-marines.
Au passage, évoquons le fait que les chercheurs n’ont pas caché la difficulté de mettre au point des technologies adaptées à la vie sous-marine. Le fait est que la pression sous l’eau est écrasante et la communication y est très difficile. Par ailleurs, l’eau salée est une plaie pour les appareils électronique.

Crédits : X company
En réalité, cette innovation cible les éleveurs de poissons. En effet, les données récoltées par Tidal peuvent être utilisées pour adapter les pratiques en pisciculture. Il s’agit principalement de détecter les maladies plus tôt, de réduire l’utilisation d’antibiotiques et d’éviter le gaspillage alimentaire.
Selon les porteurs du projet, cette innovation peut avoir des effets bénéfiques à long terme. Réduire les coûts de la pisciculture pourrait permettre de réduire la surpêche. De plus, limiter la pollution – liée aux antibiotiques notamment – aurait un effet positif indéniable sur la biodiversité marine.
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