Un nouveau matériau inventé pour rendre les robots plus adaptables

Crédits : Capture vidéo

Créer des robots capables d’adaptabilité accrue, voilà le défi que se sont lancés le MIT et la société Boston Dynamics, il y a de cela quelques années. Pour tenter d’atteindre cet objectif, ils ont inventé un matériau qui est en mesure d’alterner librement entre un état souple à un état rigide.

Nous sommes encore loin de voir arriver dans notre quotidien des robots comme le T-1000, la célèbre machine apparaissant dans le film « Terminator 2 » et pouvant prendre la forme de pratiquement n’importe quel objet ou être vivant. Néanmoins, les recherches menées par le MIT et la société Boston Dynamics vont probablement ouvrir la voie à l’élaboration de robots bien plus adaptables à leur environnement.

Les chercheurs ont ainsi inventé un tout nouveau matériau à mémoire de forme, construit à base de cire et de mousse, et qui peut alterner entre un état souple et un état rigide en fonction de sa température.

Les scientifiques ont également eu l’idée de concevoir, à partir de ce matériau, des petits « robots » munis d’un câblage interne qui permet de chauffer et donc de déformer des articulations spécifiques. Ce procédé permet ainsi à ces petites machines expérimentales de pouvoir effectuer des mouvements extrêmement fluides et variés.

Par ailleurs, le matériau est aussi en mesure de « s’autoréparer », puisque dans le cas d’une cassure, il suffit simplement de chauffer l’endroit concerné, puis de le laisser refroidir, pour que la structure reprenne sa configuration d’origine.

Applications futures

Bien que cette recherche soit subventionnée par la DARPA (Defense Advanced Research Projects Agency) qui est avant tout intéressée par l’élaboration de robots capables de s’adapter pour se mouvoir dans des espaces restreints avant de reprendre leur forme initiale, il est également fort probable que ce matériau trouve son utilité dans le domaine médical en permettant la conception de machines chirurgicales qui seraient en mesure de se déplacer dans le corps sans occasionner de dommages aux organes ou aux vaisseaux sanguins.

Enfin, face aux possibilités que pourraient offrir des robots composés de ce matériau, une application dans les opérations de recherche et sauvetage pourrait également être envisagée afin de détecter d’éventuels survivants dans des zones accidentées.

Sources: MITnews