Un mollusque participe à la recherche sur les écrans transparents

Crédits : Andy Cowley, Wikimedia Commons, CC by-sa 1.0

Des chercheurs du MIT et de l’université d’Harvard ont découvert dans la coquille rayée d’un gastéropode appelé helicion pellucide un phénomène qui pourrait être utilisé pour produire des écrans transparents.

Les premières choses que l’on remarque quand on observe le mollusque, ce sont les rayures bleues métallisées qu’il arbore sur sa coquille translucide. Ainsi paré, l’helicion pellucide ressemble fortement à un escargot toxique, ce qui lui permet de se mettre à l’abri des prédateurs. Les chercheurs, eux, leur ont trouvé d’autres intérêts.

En observant la surface de la coquille, ils n’ont pu noter aucune différence entre les zones bleues et les zones translucides. Comment alors expliquer leur différence de couleur ? Grâce à un arsenal de microscopes et d’appareils de spectrométrie, ils ont pu analyser la nature de la coquille en profondeur. Ils ont alors remarqué que si la composition chimique était uniforme, la structure était en revanche différente entre les zones bleues et les zones claires, et organisée en plusieurs couches. Ces couches réfléchissaient la lumière d’une façon différente, ce qui explique les changements de couleur.

Dans le cadre du biomimétisme, il est probable que ces découvertes soient mises à profit dans la conception de surfaces transparentes sur lesquelles ont pourrait afficher des informations ou des motifs. On peut imaginer des fenêtres lumineuses, ou des écrans à double face très économes en énergie.

– Crédits photo : © Andy Cowley, Wikimedia Commons, CC by-sa 1.0