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Les restes d’un crocodile préhistorique géant retrouvés en Tunisie

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Un nouveau fossile a été découvert en Tunisie, dans le désert situé au sud du pays. Il correspond à un crocodile préhistorique qui n’a jamais été étudié. C’est le premier fossile de ce type de crocodile qui a été découvert.

Il a été appelé Machimosaurus rex par les scientifiques. C’est le plus grand crocodile de tous les crocodiles marins. Il mesurait jusqu’à 10 mètres de long et pesait environ 3 tonnes. De ce mastodonte qui vivait il y a 120 millions d’années, il ne reste plus qu’un crâne et quelques os du corps. Les chercheurs ont étudié ses dents et sont venus à la conclusion que ce crocodile devait avoir un large panel de proies pour se nourrir en raison de la puissance qu’il avait dans les mâchoires. En effet, ses dents, épaisses, courtes et rondes lui permettaient de croquer tout ce qui lui passait devant et son crâne massif lui offrait une puissance suffisante pour briser des carapaces de tortues préhistoriques. Les scientifiques supposent donc qu’il devait se nourrir de tortues marines.

Pour eux, le Machimosaurus rex était un prédateur qui tendait des embuscades à ses proies, se cachant dans les eaux peu profondes. Si les chercheurs pensent qu’il était un grand prédateur marin, ils s’accordent à dire que ce crocodile ne devait pas être à l’aise sur la terre et devait rester dans l’eau, certainement à cause de son grand gabarit qui devait le rendre maladroit sur la terre.

S’il est le plus grand crocodile d’eau salée à avoir jamais existé, il n’était pas le plus grand crocodile de son temps. En effet, Sarcosuchus imperator fut le plus grand crocodile a avoir jamais existé et bien qu’il soit un crocodile d’eau douce, il était encore plus long que Machimosaurus rex et beaucoup plus gros. Le Sarcosuchus imperator dominait avec sa taille de 12 mètres de long et son poids avoisinant les 8 tonnes. Il aurait vécu il y a 110 millions d’années.

Rien n’explique la disparition de ces espèces après le jurassic pourtant les rois de l’eau pendant leur temps. L’hypothèse la plus probable est que l’extinction de ces animaux ne s’est pas fait d’un coup, mais a plutôt été la conséquence de nombreuses crises biologiques qui ajoutées les unes aux autres ont petit à petit contribué à l’extinction de ces reptiles marins.

Sources : nationalgeographic ; levif