Uber s’associe à la Nasa pour mettre au point des taxis volants

Crédits : Uber

Uber dévoilait ce mercredi un partenariat avec la Nasa pour le déploiement d’une flotte de taxis volants. Un programme baptisé UberAir qui verra bientôt le jour à Los Angeles, en Californie, mais également à Dallas Fort-Worth, au Texas, et à Dubaï.

Los Angeles est depuis longtemps dans le viseur d’Uber. La ville californienne a en effet enregistré environ 104 heures d’embouteillages rien qu’en 2016, ce qui en fait la ville la plus congestionnée du monde. C’est d’ailleurs pour cette raison que la société Boring Company d’Elon Musk a également ciblé la mégalopole pour creuser ses premiers tunnels de contournement de la circulation. Pour ce programme de « taxis volants », le géant du covoiturage promet des véhicules économes, chargés de couper court aux embouteillages qui paralysent les villes. Les vols auront un pilote dans un premier temps même s’ils pourraient devenir automatisés à l’avenir, a précisé un porte-parole.

« La participation d’Uber au projet sur la gestion du trafic de véhicules sans pilotes — drones — de la Nasa devrait aider la société à atteindre son objectif de démarrer des vols d’UberAir dans plusieurs villes américaines d’ici 2020 », explique un communiqué. Uber compte également « explorer d’autres possibilités de collaboration avec la Nasa qui joueront un rôle important dans l’ouverture de nouveaux marchés de mobilité aérienne ». Future is coming, donc. Les premiers vols de démonstration de taxis aériens sont prévus en 2020 et le passage à la phase commerciale en 2023, avec en vue les jeux Olympiques de 2028 à Los Angeles.

Pour décoller, des « vertiports » installés en haut d’immeubles. Ces véhicules à décollage et atterrissage vertical (VTOL) « sont différents des hélicoptères car ils sont beaucoup plus silencieux, sûrs et abordables, et plus respectueux de l’environnement », assure le communiqué. Imaginez-vous alors prendre votre téléphone pour « commander » un Uber, puis monter au dernier étage d’un immeuble pour accéder à votre véhicule, sorte d’hybride entre un hélicoptère et un drone.

Notons qu’Uber n’est pas la seule enseigne à travailler sur des « voitures volantes », ou du moins, sur un service de « taxis volants ». Airbus travaille également sur CityAirbus, avec un vol d’essai prévu pour 2018. Il y a aussi Volocopter, qui a testé avec succès une voiture volante à Dubaï en septembre de cette année.

Source