Son travail, trouver une planète soeur de la Terre sur laquelle la vie serait possible

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Sara Seager est une brillante astrophysicienne en poste au MIT à Cambridge. Dans un grand portrait de la scientifique dressé par le New York Times, elle présente son champ d’études et son « obsession » : les exoplanètes et en trouver une semblable à la Terre.

Il existe des centaines de milliards de galaxies, lesquelles contiennent potentiellement des centaines de milliards d’étoiles. Des possibilités infinies de trouver, quelque part, une ou plusieurs planètes où l’homme pourrait évoluer. Une femme a fait de cela l’essentiel de son travail. À 45 ans, Sara Seager est astrophysicienne au MIT de Cambridge et son champ d’action concerne les exoplanètes, ces planètes qui orbitent autour d’autres étoiles que notre Soleil.

Le New York Times a récemment dressé un portrait de la brillante astrophysicienne lauréate de nombreux et prestigieux prix scientifiques. Dans ce portrait, on en apprend plus sur la mission de la scientifique. « Elle veut trouver une exoplanète qui ressemble à la Terre, une planète rocheuse de masse raisonnable et qui tourne autour d’une étoile avec une zone habitable qui n’est pas trop chaude ou trop froide, qui permettrait à l’eau de rester liquide, et de déterminer s’il y a de la vie dessus », écrit le New York Times.

Si nos moyens technologiques actuels rendent le voyage très loin dans l’espace peu réalisable, les connaissances ont quant à elles fortement augmenté en ce qui concerne les exoplanètes et Sara Seager en est en partie responsable. Actuellement, elle travaille sur le projet baptisé « starshade », un bouclier capable de détecter la lumière d’étoiles autour desquelles gravitent des exoplanètes et de passer outre pour détecter ces éventuels refuges pour l’humanité, écrit Slate.

Cela veut dire que le projet consiste à éviter la lumière émise par ces étoiles pour permettre aux télescopes de mieux voir et donc mieux analyser la région observée et les exoplanètes qui s’y trouvent. «  Ce que Seager aura, c’est une photographie d’un système solaire distant, prise par un télescope spatial, dont l’étoile a été masquée par son starshade. Ce sont toutes les preuves qui montreront que nous ne sommes pas seuls, et ce sont les seules preuves dont elle aura besoin. Sa preuve de vie sera une petite lumière pointée là où il n’y en avait pas jusque-là« , conclut le quotidien américain.