La nouvelle est tombée il y a peu : l’étoile Trappist-1 est trop jeune pour que les planètes qui gravitent autour puissent abriter une vie intelligente. Cependant, des extraterrestres ont éventuellement pu y installer des colonies sans rencontrer de résistance. L’Institut SETI cherche des ondes radio par lesquelles ces colonies communiqueraient entre elles.
Depuis la découverte de l’étoile Trappist-1 et des sept planètes gravitant autour, les recherches et théories vont bon train. Il a par exemple été supposé que ces exoplanètes pouvaient échanger des micro-organismes de par leur proximité les unes avec les autres. Il était également intéressant de comprendre combien de temps il faudrait à l’homme pour s’y rendre et pourquoi cela est impossible pour le moment. Dernièrement, des chercheurs hongrois ont estimé que la vie ne pouvait pas se former sur les planètes de ce système solaire en raison de champs magnétiques très intenses émanant de l’étoile.
Ces théories méritent d’être approfondies, surtout qu’une énième supposition est apparue il y a quelques jours. Il y a peu, une atmosphère a été découverte sur l’exoplanète GJ 1132 b, non pas située autour de Trappist-1, mais autour d’une autre naine rouge dix mille fois plus ancienne. Cela laisse penser qu’une atmosphère pourrait également être présente sur les planètes de l’étoile Trappist-1 même en considérant les colères magnétiques de cette dernière.
La vie est probablement apparue sur Terre en quelques centaines de millions d’années et l’étoile Trappist-1 serait âgée de 500 millions d’années. Il est donc possible que les planètes de son système abritent quelques formes de vie. En prenant en compte les échelles de temps relatives à la Terre, ces formes de vie en seraient forcément à un stade primitif dans le cas où celles-ci existent vraiment.
L’Institut SETI s’intéresse de près à ces planètes et a entrepris d’y rechercher des traces de vie en détectant d’éventuelles ondes radio. Dès le 12 avril et ce jusqu’en mai, l’institut utilisera l’Allen Telescope Array (ATA) situé en Californie afin d’essayer de détecter de telles ondes en provenance de deux cibles privilégiées : les planètes Trappist-1e et Trappist-1f.
Les experts du SETI estiment que la jeunesse de Trappist-1 est un atout puisque si aucune civilisation intelligente n’a eu le temps de s’y développer, cela revient à dire qu’il n’existe aucune résistance dans le cas où une civilisation intelligente venant d’ailleurs dans l’espace aurait entrepris une colonisation. Dans l’hypothèse que plusieurs colonies sont présentes sur plusieurs planètes du système Trappist-1, celles-ci pourraient sûrement communiquer par radio.
Il y a quelques mois, des observations ont été faites par le SETI sans succès. Ces dernières ont été effectuées dans la bande spectrale utilisée la NASA pour communiquer avec ses sondes spatiales, mais les prochaines recherches se feront à des dates qui correspondent à un alignement entre la Terre et certaines des exoplanètes de Trappist-1. Auront-ils plus de chance ?
Sources : SETI – Futura Sciences