Transport des pierres de Stonehenge : Des chercheurs affirment avoir découvert le secret

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Une équipe britannique menée par des archéologues et géologues de l’University College of London, au Royaume-Uni, affirme avoir découvert comment ont été transportées les célèbres pierres de Stonehenge, il y a environ 4 000 ans.

Il est l’un des monuments les plus célèbres, vieux et mystérieux au monde. Dans le sud de l’Angleterre, Stonehenge, ce monument mégalithique composé d’un ensemble de structures circulaires concentriques, érigé entre -2800 et -1100, du Néolithique à l’âge du bronze, a toujours fasciné et aujourd’hui encore, des mystères persistent. Parmi eux, comment nos ancêtres ont-ils pu, il y a environ 4000 ans, transporter ces énormes pierres sur une longue distance, avant de les ériger tel qu’on le voit encore aujourd’hui ?

Une équipe britannique composée d’archéologues et de géologues, menée par l’University College of London, a réalisé des travaux pour tenter d’identifier quelle technique ont utilisé les hommes du Néolithique pour dompter le transport des ces « bluestones » (pierres bleues), des blocs de 2 tonnes dont le surnom vient de leur couleur gris bleuté. Car celles-ci proviennent de loin, à savoir des carrières des monts Preseli au pays de Galles, situées à plus de 200 kilomètres du site de Stonehenge.

L’un des secrets du transport de ces pierres réside-t-il dans le rondin de bois ? Plausible au regard de ces travaux. Une expérience menée pour le bien de ces derniers a réuni des étudiants de l’Unversity College of London, lesquels sont parvenus à faire progresser un monolithe d’une tonne solidement attaché à un traîneau de bois en forme de planche, et couché sur des rondins de bois. Au moment de tirer l’ensemble avec des cordes, il a été constaté que l’effet des rondins réduit considérablement l’effort nécessaire pour faire avancer le bloc. « On pensait avoir besoin d’au moins quinze personnes pour bouger la pierre mais nous avons pu le faire avec dix, ce qui est très intéressant » déclare Barney Harris, l’un des chercheurs.

Plus de trois mètres en cinq secondes, c’est la belle performance qui a été réalisée grâce à cette technique. « Il est vrai que nous avons fait l’expérience sur un terrain plat, et il y avait des pentes raides dans les monts Preseli mais ce genre de système fonctionne bien sur un terrain accidenté » ajoute Barney Harris.

Source : thetelegraph