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Tout n’irait pas si mal que ça sur Terre, affirme une chercheuse écossaise

« Not the End of the World » : tel est le titre du premier livre de la chercheuse écossaise Hannah Ritchie, experte en sciences des données, qui veut attirer l’attention sur les grands progrès de notre société tout en proposant des solutions pour enrayer le changement climatique.

De nets progrès sociaux et environnementaux

Selon Hannah Ritchie, data scientist britannique, chercheuse à l’Université d’Oxford et auteure de l’ouvrage Not the End of the World (Pas la fin du monde), nous aurions tendance à oublier les progrès dont a bénéficié notre société depuis quelques années :

On ne se rend pas compte à quel point notre passé était difficile : la moitié des enfants mouraient, les maladies étaient courantes, la plupart des gens étaient pauvres, le monde avait faim.

D’après la scientifique écossaise, l’air que nous respirons aujourd’hui, et ce dans n’importe quel pays du monde y compris la Chine, serait bien moins pollué que par le passé du fait de la réduction de l’utilisation du charbon.

Sur le même schéma, le nombre de morts de nourrissons n’aurait jamais été si bas, tandis que l’extrême pauvreté concernerait de moins en moins de personnes à travers le globe. Quant à la déforestation mondiale, malgré la consommation de viande croissante, elle commencerait aussi à reculer selon les dires de la chercheuse, ajoutant que l’empreinte carbone individuelle des pays riches se réduit tout autant depuis de nombreuses années.

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Crédits : Denis Shevchuk/iStock

Ne pas nier les effets du changement climatique

Loin d’être climatosceptique, Hannah Ritchie ne minimise pas les effets du changement climatique, qui s’aggravent de jour en jour. En revanche, la chercheuse déplore le manque de communication de solutions :

On se trompe souvent sur la meilleure manière de réduire son empreinte carbone personnelle.

Pour elle, l’accent mis par les municipalités sur les efforts de recyclage est contre-productif (voire l’article : Le mirage du recyclage : pourquoi le tri sélectif n’est pas écologique), tout comme certains comportements naturels à la mode, notamment le fait de faire un feu de bois en pleine nature, activité extrêmement polluante.

Car recycler un emballage ou prendre le soin de ne pas laisser ses appareils électroniques en veille seraient des actions insignifiantes en comparaison à la réduction de sa consommation de viande et à celle de ses déplacement en voiture thermique ou en avion.

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Margaux Blanc, experte environnement

Rédigé par Margaux Blanc, experte environnement

Bretonne de cœur et de sang, je suis particulièrement sensible à l'environnement, sa faune et sa flore. Végétarienne et surfeuse occasionnelle, je partage mon temps entre la montagne et la mer. Des paysages de toute beauté qui forcent au respect. Depuis 2016, j'ai adopté un mode de vie zéro déchet dans l'espoir de minimiser mon impact sur la planète et ses habitants.