Le Top 7 des percées scientifiques en 2017

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Crédits : skeeze / Pixabay

2017 fut une année riche en percées scientifiques incroyables. Avant qu’elle ne s’achève, rappelons quelques avancées majeures, qui devraient sans aucun doute remodeler l’avenir de l’humanité.

1 – Un utĂ©rus artificiel

Il est approprié d’ouvrir cette liste avec une avancée qui pourrait potentiellement sauver des vies dans le futur. En avril 2017, une équipe de médecins de l’Hôpital pour enfants de Philadelphie publiait en effet une étude dans la revue Nature Communications, détaillant l’utilisation réussie d’un utérus artificiel. L’appareil, un biobag transparent rempli d’un liquide permettant d’imiter l’environnement intérieur de l’utérus, aura hébergé avec succès un agneau de 23 semaines. Cet utérus artificiel pourrait à l’avenir sauver la vie de milliers de bébés prématurés.

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2 – Un embryon Ă©ditĂ© pour la première fois aux Etats-Unis

Se dirige-t-on vers la naissance des premiers humains génétiquement modifiés ? Pas encore, mais une nouvelle étape vient d’être franchie. En juillet 2017, le MIT Technology Review rendait en effet compte des efforts déployés par des chercheurs de Portland (Oregon) pour modifier génétiquement des embryons humains à l’aide de l’outil d’édition de gènes CRISPR. Les chercheurs ont ici édité l’ADN d’embryons unicellulaires — démontrant ainsi qu’il est aujourd’hui possible de corriger efficacement et en toute sécurité les gènes défectueux porteurs de maladies héréditaires.

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3 – La modification de gènes Ă  l’intĂ©rieur du corps humain

CRISPR est sans aucun doute l’outil d’édition de gènes le plus efficace que nous ayons aujourd’hui. Il a récemment et finalement été appliqué à un humain vivant, en novembre dernier. Un patient de 44 ans souffrant d’une maladie génétique rare appelée syndrome de Hunter a en effet vu son génome modifié par un traitement développé par la société de biotechnologie Sangamo Therapeutics.

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4 – Cinq nouvelles particules dĂ©couvertes au LHC

La physique quantique n’est cette année pas en reste. L’infiniment petit n’a en effet pas fini de nous surprendre, notamment grâce au travail effectué par les chercheurs du Grand Collisionneur de Hadron (LHC). Le 16 mars 2017, l’instrument nous révélait cinq nouvelles particules, le tout en une seule analyse.

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5 – Le système TRAPPIST-1

L’une des plus grandes découvertes qui pourraient affecter l’avenir de la vie au-delà de la Terre. En février 2017, des scientifiques travaillant à l’Observatoire européen austral et à la NASA ont en effet annoncé la découverte de sept exoplanètes telluriques situées dans l’espace habitable, « ou zone aurifère » d’un système stellaire appelé TRAPPIST-1, que vous retrouverez à environ 39,5 années-lumière du Soleil.

Les astronomes continuent aujourd’hui à débattre du potentiel de ces sept exoplanètes, mais la mise en évidence d’une telle collection de mondes potentiellement vivables dans un seul système est une découverte prometteuse dans la quête de la vie ailleurs dans l’Univers.

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6 – L’IA au service de l’astrophysique

Une Ă©tude rapportait en septembre dernier que les rĂ©seaux de neurones (une forme d’intelligence artificielle) pouvaient maintenant analyser avec prĂ©cision les distorsions complexes de l’espace-temps, connues sous le nom de lentilles gravitationnelles, dix millions de fois plus rapidement qu’avec les mĂ©thodes traditionnelles. En octobre, une IA formĂ©e aura d’ailleurs permis la dĂ©couverte de 56 nouvelles lentilles sur une petite portion du ciel. De quoi promettre de nombreuses dĂ©couvertes Ă  venir. (Plus d’infos ici)

Autre fait important : La NASA annonçait il y a quelques jours la dĂ©couverte grâce Ă  un rĂ©seau neuronal artificiel d’une huitième planète entourant Kepler-90, une Ă©toile semblable au Soleil que vous retrouverez Ă  2,545 annĂ©es-lumière de la Terre. Les rĂ©seaux de neurones artificiels se prĂ©sentent ainsi aujourd’hui comme un outil prometteur visant Ă  dĂ©celer certains des signaux les plus faibles de mondes lointains. (Plus d’infos ici)

7 – La première dĂ©tection d’une fusion de deux Ă©toiles Ă  neutrons

La première détection d’une fusion de deux étoiles à neutrons lointaine vient en effet d’être jugée « découverte scientifique de 2017 » par la revue Science. L’observation de ce phénomène aura permis de capter simultanément des ondes gravitationnelles et électromagnétiques. Elle aura également permis de confirmer plusieurs modèles astrophysiques clés, de révéler un lieu de naissance de nombreux éléments lourds, et de tester la théorie générale de la relativité comme jamais auparavant.

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