Un tombeau vieux de 3 500 ans découvert en Égypte

Ministère des Antiquités égyptiennes

Une équipe d’archéologues annonce la découverte en Égypte d’une tombe vieille de 3 500 ans remplie de momies. L’une d’elles ne serait autre que l’orfèvre Amenemhat qui consacrait son travail au dieu Amon.

Bienvenue dans la 18e dynastie. Une équipe de recherche menée par l’archéologue Mostafa Waziri annonçait il y a quelques heures la découverte de la tombe de « l’orfèvre d’Amon, Amenemhat », laquelle renfermait une statue de lui assis à côté de sa femme qui porte une robe et une perruque selon le ministère. Un portrait de leur fils a été peint entre les deux. Les momies d’une femme et de ses deux enfants ont également été mises au jour, ainsi que des statues funéraires (150 au total), des masques et de la poterie. Ces découvertes, datant de l’époque du Nouvel Empire (16e-11e siècle avant J.-C.), ont été faites dans la nécropole de Draa Aboul Naga, près de Louxor (sud), réputée pour ses tombes et temples anciens.

Cette nécropole réputée pour ses tombes et temples anciens appartient à la Vallée des nobles où étaient enterrés les notables proches des pharaons. On y enterrait en effet à l’époque des personnes de haut rang, y compris les nobles et les fonctionnaires. L’orfèvre Amenemhat dédiait quant à lui son travail à Amon, dieu majeur de la mythologie égyptienne, particulièrement dans la ville de Thèbes.

Ministère des Antiquités égyptiennes

Les recherches continuent sur le site où près d’une cinquantaine de cônes funéraires ont été découverts. Ces objets réalisés en terre cuite de forme conique terminés par une face plate inscrite par estampage permettent de connaître les titres et le nom du propriétaire de la tombe. L’inscription de ces informations sur la face visible du cône participe à la reconnaissance du défunt après sa mort et perpétue son souvenir éternellement. Placés sur la façade des tombes, les cônes recevaient chaque matin les rayons solaires bénéfiques au défunt. Sur la cinquantaine identifiée, quarante appartiennent à quatre autres fonctionnaires dont les corps n’ont pas encore été découverts.

« C’est un bon signe », a déclaré Mostafa Waziri aux médias lors de l’annonce de ces découvertes. « Cela signifie que si nous continuons à creuser dans cette zone, nous allons trouver quatre tombeaux de plus. Non seulement ces découvertes aideront à stimuler le secteur du tourisme en retard de l’Égypte, mais elles pourraient nous en apprendre davantage sur les personnes qui vivaient durant cette période fascinante de l’histoire ».

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