Le satellite TESS, de la NASA, a récemment identifié trois nouvelles exoplanètes à 35 années-lumière de la Terre. L’une d’elle – L 98-59b – est la plus petite jamais découverte par le télescope.
Kepler étant parti en retraite, c’est désormais TESS (Transiting Exoplanet Survey Satellite), le nouveau chasseur d’exoplanètes de la NASA, qui officie. Placé en orbite en avril dernier, le télescope vise à déceler la présence de nouveaux mondes évoluant autour de 200 000 étoiles proches. Quelques exoplanètes ont jusqu’à présent été détectées, dont une de taille terrestre repérée il y a quelques semaines à environ 52 années-lumière de la Terre. Il y a quelques jours, la NASA annonçait avoir identifié trois nouveaux mondes. Plus proches, cette fois, à environ 35 années-lumière. Malheureusement, aucun n’évolue dans la zone habitable de son étoile.
Cet hôte, L 98-59, est une naine rouge. Celle-ci fait environ le tiers de la masse du Soleil, et semble être 70% plus fraîche. Autour évoluent donc trois planètes. L 98-59b est celle qui intéresse le plus les astronomes, dans le sens où c’est à ce jour le plus petit monde jamais découvert par TESS (80% de la taille de la Terre). Ce n’est en revanche pas le plus petit monde jamais découvert tout court. Cet honneur revient à Kepler-37 b, à peine plus grande que la Lune. Les deux autres exoplanètes du système, L 98-59c et L 98-59d, font respectivement 1,4 et 1,6 fois la taille de la Terre.
Des mondes semblables à Vénus
En ce qui concerne le potentiel de vie, inutile de chercher trop longtemps. Aucun de ces mondes n’évolue en effet dans la zone habitable de son étoile. L 98-59b, par exemple, en fait le tour tous les 2,25 jours et reçoit jusqu’à 22 fois plus d’énergie que la Terre ne reçoit du Soleil. L 98-59c orbite elle tous les 3,7 jours et reçoit 11 fois plus de radiations que la Terre. L 98-59d est la plus éloignée (7,5 jours), mais reçoit tout de même quatre fois plus de radiations que notre planète.
Notons enfin que ces trois exoplanètes ont été identifiées grâce à la méthode du transit. Elle consiste, on le rappelle, à déceler des creux périodiques de luminosité de l’étoile hôte. On ne sait pour l’heure pas grand-chose de plus. Des études plus approfondies depuis le sol pourraient néanmoins permettre de déterminer ou non la présence d’atmosphère. Et, le cas échéant, d’analyser leur composition. Mais au regard de leur orbite, il est fort probable que ces mondes s’apparentent, dans notre système, à une planète comme Vénus.
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