Tesla développe ses propres puces pour ses voitures autonomes

Crédits : Tesla

Lors d’une récente conférence, Elon Musk a déclaré vouloir mettre au point la meilleure puce au monde destinée à l’intelligence artificielle et équipant ses automobiles autonomes.

Elon Musk joue sur tous les tableaux en matière de transports, citons par exemple l’Hyperloop, les voitures et camions autonomes, le fameux tunnel anti-embouteillage, la fabrication de batteries en tout genre ou encore la colonisation de la planète Mars avec SpaceX. Cependant, il existe un domaine dans lequel nous n’attendions pas forcément Tesla : la conception de puces de traitements spécialisées.

Alors que cela n’était qu’une rumeur jusqu’à aujourd’hui, Elon Musk a lui-même confirmé que Tesla travaillait sur ses propres puces d’I.A. par le biais d’une déclaration faite lors de la dernière conférence NIPS (Neural Information Processing Systems) qui s’est déroulée à Long Beach (Californie) du 4 au 9 décembre 2017.

Elon Musk a indiqué vouloir être « bien clair sur le fait que Tesla est sérieuse concernant l’I.A., autant au niveau des softwares que des hardwares » et prêt à « développer un hardware d’intelligence artificielle spécialisée qui […] sera le meilleur au monde. ».

Pour l’instant, si la firme travaille avec des cartes graphiques de marque Nvidia ayant pour mission d’assurer les fonctions d’autoconduite de ses véhicules, il faut savoir que des puces créées directement pour Tesla, c’est-à-dire spécialement dédiées à l’intelligence artificielle, pourraient permettre de conduire des automobiles plus sûres.

Elon Musk a déclaré que le célèbre ingénieur Jim Keller était déjà en train de travailler sur ces nouvelles puces dédiées. L’intéressé, ancien de chez AMD et Apple arrivé chez Tesla en début d’année 2016, est sans nul doute le candidat idéal. Notons qu’il est tout de même intéressant de constater les efforts d’Elon Musk en matière d’intelligence artificielle alors qu’il est l’un des premiers à régulièrement s’inquiéter de ses éventuelles dérives.

Sources : The VergeLes NumériquesSiècle Digital