En ce qui concerne les taxis volants, une immense majorité des entreprises du secteur mettent au point des aéronefs de taille réduite. Ainsi, leur capacité de transport est également faible. Une société britannique a récemment annoncé vouloir concevoir un aéronef prenant la forme d’un bus pouvant transporter plusieurs dizaines de personnes à la fois.
Un bus volant public à horaires fixes
À en croire l’actualité, l’avenir de la mobilité urbaine devrait passer par les voitures et autres taxis volants. En décembre 2020, l’Union européenne a donné son feu vert à la société allemande Volocopter. D’autres grands noms se sont positionnés sur ce créneau, à savoir General Motors, Airbus, Boeing, Skydrive ou encore Rolls-Royce – entre autres. Dans un récent communiqué, la société britannique GNK Aerospace a fait une annonce assez surprenante. En effet, celle-ci ne désire pas développer une voiture volante, mais plutôt un bus volant, le Skybus. Ce projet a été proposé dans le cadre du Future Flight Challenge, un concours lancé par l’UK Research and Innovation du gouvernement du Royaume-Uni.
Il faut savoir que la plupart des Aéronefs électriques à décollage et atterrissage vertical (VTOL) que la plupart des constructeurs imaginent ont une capacité de transport de moins de cinq personnes. Ceux-ci fonctionneraient alors sur demande, à la manière des taxis. À l’opposé, GNK Aerospace propose un bus volant public à horaires fixes capable d’embarquer entre 30 et 50 personnes.

Un engin quadrirotor avec des ailes
L’objectif de GNK Aerospace est de réduire les temps de trajet en ville (ou entre les villes). En parallèle, il est question de décongestionner le trafic routier au sol. Toutefois, il faudra se montrer très patient avant de voir ce genre d’engin dans le ciel de nos villes. En effet, le projet Skybus en est encore au stade de la conception. En tout cas, la vue d’artiste qu’il nous a été donné de voir présente un engin quadrirotor avec des ailes, ces dernières servant à optimiser la consommation d’énergie (en permettant de planer). Toutefois, l’utilisation de quatre rotors parait compliquée dans le cas de cet engin massif, en raison du manque de redondance en cas de défaillance.
Par ailleurs, la question de l’emport des batteries est problématique. En effet, le bus aura besoin d’une quantité très importante d’énergie pour fonctionner. Or, il est quasiment certain que les batteries devront être assez énormes pour le permettre. Dans tout les cas, rien ne permet de dire vers quelle technologie GNK Aerospace va se tourner, mais le projet attise la curiosité.