Lors d’un tatouage, des nanoparticules impures sont libérées dans l’organisme !

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L’histoire nous rappelle que l’homme se tatoue depuis près de 5000 ans. Les avancées scientifiques nous permettent maintenant d’en découvrir les conséquences.

C’est dans une nouvelle étude publiée dans la revue Scientific Report que les chercheurs nous alertent sur le transport de nanoparticules au sein même de notre propre système immunitaire. En effet, après plusieurs recherches microscopiques au rayon X, les scientifiques ont découvert la présence de pigments et d’autres impuretés dans plusieurs nœuds lymphatiques.

Les tatouages sont des dessins faits à base d’encre directement injectée dans la peau grâce à une aiguille. L’encre traverse l’épiderme pour s’implanter dans le derme de façon permanente. Les cellules immunitaires n’y ayant pas accès, les particules d’encre n’y sont pas dégradées.

Jusque là, rien d’inquiétant, en revanche, lorsque l’on s’attarde sur la composition des encres utilisées, on s’aperçoit qu’elles peuvent contenir certaines impuretés telles que des conservateurs, ou encore des polluants comme le cobalt, le chrome, le manganèse ou le nickel. Cela explique les réponses allergéniques chez les personnes fraîchement tatouées.

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La taille de ces particules est de l’ordre du nanomètre ! Leur dispersion dans l’organisme est alors facilitée et la contamination de nœud lymphatique malheureusement favorisée. Les scientifiques ont récemment découvert du dioxyde de titane dans le système lymphatique, un nanoallergène provoquant de sérieuses inflammations.

De plus, la méthode de spectroscopie infrarouge leur a révélé des modifications structurelles chez les cellules en contact avec ces nanoparticules. Les chercheurs restent craintifs face à ces découvertes, car le comportement de ces molécules reste encore inconnu.

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