Pour survivre sur Mars, les futurs colons pourraient s’installer dans les tubes de lave !

Capture Vidéo

Les futurs explorateurs de l’espace trouveront sur le chemin un ennemi de taille : les radiations solaires et cosmiques. Il incombera aux futurs colons martiens de rapidement s’établir dans le sous-sol.

Sorti en 2015, le film Seul sur Mars montre l’acteur Matt Damon survivre péniblement dans un laboratoire à la surface de la planète. Il serait donc facile d’imaginer que la vie est possible sur Mars, un fantasme qui a pris une ampleur incommensurable lorsque le milliardaire Elon Musk a récemment communiqué sur les plans de son projet Space X, fin septembre 2016, dont le but est d’y établir un million de personnes.

Ce n’est pas sans compter une toute récente vidéo publiée par le magazine National Geographic. L’écrivain américain Stephen Petranek, auteur de l’ouvrage How We’ll Live on Mars, y explique qu’il est impossible de s’installer sur Mars, du moins au tout début. En effet, la première mission sur la planète rouge devra vivre dans le vaisseau, mais selon l’auteur, « ils ne pourront pas rester là bien longtemps. Les radiations cosmiques et solaires vont pénétrer le vaisseau. Il faudra aller sous terre rapidement. »

Cette déclaration est étayée par les données que détient la NASA. En effet, selon l’agence spatiale américaine, la planète Mars bénéficierait d’un gigantesque réseau de tubes de lave souterrain. Ces structures représenteraient une protection considérée comme idéale contre les radiations solaires et cosmiques ainsi que contre les températures extrêmes dont l’amplitude est assez hallucinante (entre -3 et -133°C). Mais cette manière de s’installer n’en est qu’une parmi d’autres.

La moins risquée des façons de s’installer sur Mars serait alors la suivante : des robots se chargeraient de construire des dômes de verre de taille réduite conçus par la NASA, capable de filtrer les radiations cosmiques et solaires. Cette solution apparait plus plausible dans le cadre d’une installation durable sur Mars.

Sources : Universe Today – Slate – Le Monde