Stephen Hawking met en ligne sa thèse de doctorat

Stephen Hawking/Cambridge University Library/Business Insider

Curieux(ses) et passionné(e)s de sciences, Stephen Hawking vient de mettre gratuitement en ligne sa thèse publiée en 1966, alors que le désormais célèbre physicien était un jeune étudiant de Cambridge, âgé de 24 ans.

« Les propriétés des univers en expansion » est d’ores et déjà le document le plus demandé à la consultation sur le site de l’Université de Cambridge. En mettant à disposition sa thèse, Hawking « espère encourager les gens du monde entier à cesser de se regarder le nombril et à tourner leurs yeux vers les étoiles. Les inciter à s’interroger sur notre place dans l’Univers et à essayer de donner un sens au cosmos. N’importe qui, n’importe où dans le monde, devrait avoir librement accès non seulement à mes travaux, mais à tous les travaux des grands esprits ». Le ton est donné.

Ce texte, que vous retrouverez en intégralité ici, traite des implications et des conséquences de l’expansion de l’Univers, examinant notamment les perturbations d’un univers homogène et isotrope en développement. Un timbre officiel de l’Université de Cambridge date le document au 1er février 1966, l’année où Hawking reçut son doctorat. À l’époque, le physicien commençait à souffrir de la maladie de Charcot. Il était cependant encore capable d’écrire et de signer lui-même son papier. Plusieurs pages présentent également des équations mathématiques complexes qui ont été écrites à la main.

Stephen Hawking/Cambridge University Library/Business Insider

Ce document aura finalement permis de lancer la carrière de Hawking, façonnant le fondement de sa réputation comme l’un des scientifiques les plus célèbres au monde. Depuis quelques années, le physicien se pose également en lanceur d’alertes et communique notamment ses inquiétudes relatives au futur de l’humanité. Hawking estimait notamment il y a quelques semaines que le développement de l’intelligence artificielle aurait finalement « raison des humains dans moins d’une centaine d’années ». Pour le scientifique, la seule solution serait d’ailleurs d’aller dans l’espace, une façon de penser l’ayant sans doute poussé à participer au projet Breakthrough Starshot, dont le but est d’envoyer des milliers de nanosondes spatiales équipées de voiles solaires, et ce, vers Alpha du Centaure, le système stellaire le plus proche du Système solaire.

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