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SpaceX teste le moteur qui posera les prochains humains sur la Lune

moteur atterrisseur lunaire Starship
Crédits : SpaceX

Afin de préparer l’atterrissage d’humains sur la Lune dans le cadre du programme Artemis, SpaceX a récemment testé l’un de ses moteurs d’atterrisseur lunaire tout en simulant les températures froides de l’espace.

Le Starship pour aller sur la Lune

Comme vous le savez, la NASA ambitionne de renvoyer des humains sur la Lune dans le cadre de son programme Artemis. À la différence des missions Apollo précédentes, il s’agira cette fois d’y établir une présence durable dans le but de se préparer notamment à la future exploration humaine de Mars.

Pour servir cette ambition, la NASA a signé un contrat de 2,89 milliards de dollars avec SpaceX pour développer un système d’atterrissage pour Artemis 3, puis un contrat distinct de 1,15 milliard de dollars signé l’année dernière pour déposer deux autres astronautes sur la Lune dans le cadre de la mission Artemis 4.

Pour opérer, SpaceX va utiliser son vaisseau Starship. Ce dernier sera évidemment optimisé pour évoluer dans les conditions de l’espace et sur la Lune, dont les environnements diffèrent considérablement de ceux de la Terre.

Tests des moteurs

Ce Starship version « atterrisseur lunaire » sera notamment propulsé par deux variantes des moteurs Raptor actuellement utilisés de la société. L’un sera optimisé pour fonctionner à la pression atmosphérique au niveau de la mer, tandis que l’autre le sera pour fonctionner dans l’espace, ce qui nécessite de faire des tests. Et pour cause, le simple fait de passer plusieurs jours dans cet environnement fera chuter la température du matériel à un niveau bien inférieur à celui qu’il subirait s’il devait accomplir une mission courte en orbite terrestre basse.

Il y a quelques jours, SpaceX a de nouveau testé l’un des modèles de Raptor qui sera dédié à cet atterrissage, confirmant que ce dernier pourrait être démarré dans des conditions de froid extrême résultant d’un temps prolongé dans l’espace, comme le note la Nasa dans un communiqué.

Notez qu’un premier test effectué en novembre 2021 avait déjà permis à SpaceX d’évaluer la capacité du moteur à effectuer une descente depuis l’orbite lunaire pour atterrir sur la surface de la Lune.

Cet essai, qui avait duré 281 secondes, visait à valider deux objectifs : montrer la capacité du Raptor à modifier le niveau de puissance du moteur au fil du temps (profil d’accélérateur) et permettre au moteur de brûler durant toute la durée de la phase de descente motorisée. Ce premier test réussi avait alors donné confiance à la NASA dans le développement du moteur de l’entreprise.