Pourquoi souffler sur des bougies d’anniversaire est une très mauvaise idée

Avez-vous déjà réfléchi à l’apport bactérien de votre souffle sur la surface du gâteau au moment de souffler vos bougies ? Évidemment non puisque c’était votre anniversaire, mais une augmentation moyenne de 1400 %, cela fait tout de même réfléchir !

Souffler sur les bougies de son gâteau d’anniversaire est un acte particulièrement satisfaisant. Cependant, la dernière étude publiée par le Canadian Center of Science and Education (CCSE) et relayée par le journal The Atlantic pourrait peut-être vous pousser à souffler un peu moins fort sur vos bougies ! Cette pratique ultra répandue est en réalité peu ragoûtante.

Une expérience très simple a été menée par Paul Dawson, professeur de santé alimentaire à l’Université de Clemson (États-Unis). L’enseignant a demandé à certains de ses élèves de souffler les bougies d’un faux gâteau d’anniversaire en polystyrène, et ce après avoir mangé une part de pizza. Les bactéries de chaque étudiant ont été prélevées grâce à un film présent sur le faux gâteau changé à chaque nouveau test.

Paul Dawson et son équipe ont alors pu établir que le nombre de bactéries présentes à la surface du gâteau avait subi une augmentation moyenne de 1400 % alors que dans certains cas, un maximum de 12 000 % avait été atteint ! Interrogé par The Atlantic, le professeur expliquait que certaines personnes soufflant sur le gâteau « ne transfèrent aucune bactérie » tandis que d’autres « vont au contraire en disperser énormément ».

Gardez votre sang-froid, car vos fêtes d’anniversaire ne seront pas gâchées pour autant puisque Paul Dawson a également indiqué n’y avoir aucun danger pour la santé : « Même si on soufflait 100 000 fois sur un gâteau, le risque de tomber malade pour les personnes qui le mangeraient resterait minime. »

Notre bouche contient des millions de bactéries, mais il faut savoir qu’une grande majorité d’entre elles sont inoffensives, et ce même si partager des bactéries avec plusieurs personnes est quelque chose dont on se passerait volontiers.

Sources : The Atlantic – Slate