On ne vantera jamais assez les bienfaits d’un sommeil de qualité. Jugement, mémoire, prise de décision, productivité sont, entre autres, autant de domaines affectés par un sommeil mal optimisé. À ces domaines, il faut ajouter la vie sexuelle.
Au cours d’une étude menée par le Better Sleep Council sur 1 000 Américains âgés de plus de 18 ans, il a été constaté que six Américains sur dix privilégieraient une bonne nuit de sommeil à une relation sexuelle. Il faut dire que les bienfaits d’un sommeil de qualité sont nombreux et peu négligeables, et mal dormir a un impact sur de nombreux domaines, comme le jugement, la prise de décision, la mémoire, la concentration, etc. mais favorise aussi l’apparition de certaines maladies.
Autre domaine lié au sommeil, le sexe. Car il ne s’agit pas de faire un choix entre dormir ou avoir une relation sexuelle, mais bien de faire en sorte que les deux activités aillent de paire. « Quand les gens dorment mal, ils sont moins en mesure d’évaluer les sentiments de leur partenaire et leurs partenaires sont moins en mesure d’évaluer leurs émotions » selon Serena Chen et Amie Gordon, deux psychologues de l’université de Berkeley.
Pour cette dernière, la qualité de l’un ne va pas sans la qualité de l’autre. « Le sexe sera toujours plus agréable après une bonne nuit de repos » estime-t-elle, un jugement confirmé par une étude publiée dans le Journal of the American Medical Association (JAMA). Dans cette étude, on apprend qu’une mauvaise qualité de sommeil, ou une mauvaise quantité, fait baisser considérablement le taux de testostérone, et augmente le risque de problèmes érectiles. De plus, chaque heure de sommeil supplémentaire ravive le désir sexuel immédiat des femmes, et augmente de 14% la probabilité de faire l’amour avec son partenaire le lendemain, comme le suggère cette autre étude parue dans The Journal of Sexual Medecine.
Source : slate, jama