De nombreuses différences existent entre les êtres vivants au niveau de leur sommeil, notamment le temps qui y est consacré quotidiennement. Le fait est que chaque être vivant doit dormir puisqu’il s’agit d’une activité réparatrice indispensable à la vie, même les simples organismes unicellulaires !
Cela n’apparaît pas comme une évidence mais, en réalité, l’intégralité des êtres vivants sur notre planète ne peut pas se passer de sommeil. Alors que les humains dorment en moyenne entre 6 et 8 heures par nuit, d’autres mammifères dorment deux à trois fois plus longtemps chaque jour, tels que les chats (16 heures) et les chauves-souris (20 heures). A contrario, certains dorment très peu, comme les éléphants (2 heures par jour).
La nature du sommeil peut également différer, évoquons le cas des cétacés qui ont un sommeil partiel, c’est-à-dire qu’ils ne reposent qu’un seul hémisphère de leur cerveau à chaque fois. Mais quelle est l’origine du sommeil ? Interrogé par Science & Vie, le spécialiste du sommeil CHU de Montpellier Yves Dauvilliers a déclaré que « le processus d’alternance activité-repos remonte probablement à l’apparition des premiers organismes unicellulaires, il y a près de 3,5 milliards d’années. »
Ainsi, les bactéries, archées, protistes et autres levures succombent également à une forme régulière de sommeil principalement caractérisée par une baisse d’activité. Cela peut d’ailleurs se vérifier sur une bactérie car celle-ci ne bougera pas constamment les cils de sa membrane.
Concernant ces organismes, les spécialistes n’emploient pas le mot « sommeil » lui préférant le terme « période de repos ». Ces derniers estiment que le vrai sommeil correspond plus à une immobilisation couplée à une forte réduction de la réactivité sensorielle dans le cas d’un stimulus externe. Il s’agit d’un état dont la réversibilité doit être effective (et rapide) afin d’être différencié d’autres états tels que le coma, l’hibernation ou encore l’hypothermie.
Sources : Science & Vie – Wamiz – Santé Log