Un étonnant projet a réussi sa campagne de financement participatif sur la plateforme Indiegogo, un antivol pour vélo baptisé SkunkLock, traduisez « cadenas putois ». Directement inspiré de l’animal, l’antivol émet un gaz toxique lequel fait vomir l’éventuel voleur.
Avec le SkunkLock, il y a là de quoi être dissuadé de voler un vélo. Daniel Idzkowski, entrepreneur et Yves Perrenoud, ingénieur, sont les deux personnes derrière cet étonnant projet directement inspiré du putois, cet animal qui dégage une odeur nauséabonde dès lors qu’il se sent menacé. Ici, si quelqu’un tente de scier l’antivol, ce dernier émet un gaz toxique.
Composé de carbone et de métal, l’antivol comporte en son intérieur un petit compartiment qui contient trois types de gaz, et dès qu’il est à 30% découpé, le gaz est libéré. « À soixante centimètres, c’est vraiment pénible. Ça induit des vomissements chez 99% des gens. À 1,5 mètre, c’est très fort et la réaction initiale est de vouloir s’éloigner. À trois mètres, ça se détecte aussi et c’est très désagréable » déclare Daniel Idzkowski au Guardian.
Les deux créateurs sont eux-mêmes des utilisateurs réguliers de vélos à San Francisco, une ville où plus d’une dizaine de vélos sont volés chaque jour. Selon Daniel Idzkowski, les voleurs décrivent les vélos en fonction du temps qu’ils mettent à se faire voler, à savoir les vélos « 15 secondes« , et le maximum, les vélos « soixante secondes« . « Notre formule infecte les vêtements et toute protection portée par le voleur de manière irréversible« .
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