Si vous possédez l’un de ces smartphones, sachez qu’ils émettent trop d’ondes électromagnétiques !

Transfert d'ondes électromagnétiques
Transfert d'ondes électromagnétiques du smartphone à l'utilisateur. Crédits : SIphotography / istockphotos

Quatre grandes marques de smartphones ont été interpellées par l’Agence nationale des fréquences radio (ANFR) cette semaine. En effet, leurs smartphones émettaient trop d’ondes électromagnétiques. Les constructeurs ont alors réagi et proposent des solutions.

Le mardi 29 mai 2018, l’ANFR a publié un article dénonçant les constructeurs :

  • TP-Link pour le smartphone Neffos X qui émet 2,52 W/kg
  • TCL pour le smartphone Echo Star Plus qui émet 2,01 W/kg
  • Alcatel pour le smartphone PIXO 4 (6 pouces) qui émet 2,4 W/kg
  • Huawei pour le smartphone Honor 8 qui émet 2,11 W/kg

Ceux-ci auraient mis en vente sur le marché des modèles de smartphones dépassant le DAS (débit d’absorption spécifique) réglementaire. Pour rappel, l’Union européenne exige un maximum de 2 W/kg.

Qu’est-ce que le DAS ?

Il s’agit d’un indice indiquant la quantité d’énergie que transmet un appareil radioélectrique (ici le téléphone portable) aux tissus (le corps humain).

En quoi est-ce dangereux ?

Même si les connaissances sur les ondes électromagnétiques sont aujourd’hui encore à améliorer, de nombreuses études tendent à prouver que ces ondes sont des sources de tumeurs cancéreuses. C’est ce que prouve l’étude du suédois Kjell Mild menée de 1997 à 2003, qui a démontré que l’usage intensif du téléphone portable est lié à l’apparition de tumeurs du côté du cerveau qu’utilisaient ses sujets.

A contrario, un nombre important d’études montre que le risque est en réalité très faible – voire absent – sur les smartphones les plus récents. En effet, une étude de 2018 mené sur des rats qui a duré 6 ans (les premières données retranscrites datent de 2012), démontre que l’exposition aux ondes à un niveau équivalent à celui de nos téléphones portables modernes n’entraînerait qu’une très faible chance d’apparition de tumeurs.

Comment ont réagi les différents constructeurs après les accusations ?

Grâce à une mise à jour logicielle, Alcatel, TCL et Huawei vont réduire la puissance de leurs appareils afin de minimiser l’énergie transmise aux utilisateurs. L’ANFR a testé et approuvé leurs mises à jour :

https://twitter.com/anfr/status/1001464062444822529?ref_src=twsrc%5Etfw

 

Dans le cas du constructeur chinois TP-Link, celui-ci a annoncé que la mise à jour sur son smartphone serait trop compliquée, et organise donc un rappel et un échange gratuit. Si vous êtes concerné, vous pouvez dès à présent faire votre demande sur le site de Neffos avant le 16 août 2018.

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