Selon une étude, la malbouffe s’attaquerait également à la mémoire !

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Une récente étude australienne a mesuré l’impact sur le cerveau de l’adoption d’un régime gras et sucré durant une semaine. Selon les résultats, un tel régime affecte nos fonctions cérébrales dont la mémoire.

Un régime « de type occidental »

Les recherches sur les conséquences de la malbouffe se poursuivent et il s’avère que celle-ci n’occasionne pas seulement des problèmes physiques. En effet, certaines études ont déjà fait le lien entre la consommation de ce genre de nourriture et la dépression. Dans leur étude parue dans la revue Royal Society Open Science le 19 février 2020, les chercheurs de l’Université Macquarie de Sydney (Australie), évoquent un impact sur le cerveau et plus précisément la mémoire.

Les scientifiques ont suivi 110 étudiants âgés de 20 à 23 ans. Séparés en deux groupes, les volontaires ont été soumis à des régimes alimentaires différents durant une semaine. Les membres du premier groupe se nourrissaient de manière équilibré. Ceux du second groupe ont adopté une alimentation riche « de type occidental » composée de friture et de sucre : hamburgers, gaufres, milkshakes etc.

hamburger burger
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Une altération de l’hippocampe

Avant et après cette semaine de régime, les volontaires ont été conviés à une journée d’évaluation. Ceux-ci ont répondu à des tests de mémoire avant et après le repas. Il était également question de les questionner sur leurs envies de nourriture grasse et sucrée ainsi que leur degré de satisfaction après le même repas. Les membres des deux groupes ont eu des résultats très différents. Ceux ayant suivi le régime gras et sucré durant la semaine ont été moins bons lors des tests de mémoire. Par ailleurs, il se trouve que ces mêmes volontaires étaient également ceux plus enclins à avoir envie de manger gras et sucré juste après un repas.

En conclusion, les chercheurs ont estimé qu’il existait certainement un lien entre une mauvaise alimentation et une altération de l’hippocampe. Or, cette zone du cerveau joue un rôle dans dans le contrôle de la mémoire et de l’appétit. S’il est question de possibles déficiences cognitives, les chercheurs soulignent aussi une perte du contrôle de l’appétit. Ainsi, la suralimentation en résultant expose la personne à l’obésité et aux autres problèmes physiques, synonyme de véritable cercle vicieux.

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