Selon une étude, il existerait une « cinquième couche terrestre »

structure couches terre
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Des sismologues australiens ont récemment confirmé l’existence d’une cinquième couche terrestre. Celle-ci se trouverait au sein même du noyau interne de notre planète. Afin d’arriver à cette conclusion, les chercheurs ont analysé les données de plusieurs centaines d’études sur des tremblements de terre ayant eu lieu durant la dernière décennie.

Une boule métallique dans le noyau

Officiellement, la Terre se constitue de plusieurs couches, à savoir la croûte terrestre, le manteau et le noyau. Ce noyau, source de la chaleur interne de notre planète, se compose lui-même de deux couches – le noyau externe et le noyau interne (voir shéma ci-après). Or, une équipe de chercheurs de l’Australian National University (Australie) a publié une étude sur le sujet dans la revue Nature Communications le 21 février 2023. Selon les scientifiques, le noyau interne de la Terre renfermerait une boule métallique, celle-ci représentant ainsi la cinquième couche de la Terre.

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Dans le cadre de leurs recherches, les scientifiques ont analysé les données d’environ 200 études portant sur des séismes de magnitude 6 observés durant la dernière décennie. Les sismologues ont indiqué que les ondes sismiques pénètrent dans le centre de la Terre avant de ressortir à l’endroit où le séisme se déclenche.

« Ces découvertes sont passionnantes car elles offrent une nouvelle façon de sonder le noyau interne de la Terre et sa région la plus centrale » a déclaré Thanh-Son Phạm, l’un des membres de l’équipe dans un communiqué du 22 février 2023.

En quoi cette étude représente-t-elle une avancée ?

Les meneurs de l’étude ont souligné que, pour la première fois, il est question d’observations ayant permis d’affirmer que les ondes sismiques pouvaient rebondir jusqu’à cinq fois. Or, les études précédentes ne mentionnaient qu’un seul rebond antipodal. Un exemple a été présenté, celui d’un séisme ayant fait son apparition en Alaska, dont les ondes ont rebondi dans l’océan Atlantique sud avant de revenir en Alaska.

Malgré la conclusion des sismologues, il existe encore de nombreux points à éclaircir, notamment en ce qui concerne le noyau interne. Les meneurs de l’étude estiment que ce noyau interne pourrait permettre de reconstituer le mystère de la formation de notre planète. Néanmoins pour l’instant, les données analysées permettent seulement de suggérer qu’un phénomène majeur a pu significativement modifier l’enrobage du noyau interne.

Enfin, il faut savoir que l’hypothèse des scientifiques n’a pas encore été validée. Cependant, il est tout de même question de découvertes pouvant potentiellement permettre d’approfondir les connaissances actuelles sur les tremblements de Terre.