Selon l’OMS, quatre adolescents sur cinq ne bougent pas assez !

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Crédits : Love Krittaya / Wikipédia

Selon une récente étude publiée par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), le manque d’activité physique chez les adolescents est un problème majeur. En effet, à l’échelle mondiale, quatre adolescents sur cinq ne bougent pas assez. Or, ceci pourrait avoir des conséquences néfastes sur leur santé future.

Trop d’adolescents ne bougent pas

Les nouvelles tendances mondiales concernant le manque d’activité physique chez les adolescents sont tombées. Celles-ci ont été publiées dans la revue The Lancet Child & Adolescent Health le 21 novembre 2019. D’après les résultats, en moyenne 80 % des adolescents scolarisés font moins d’une heure d’activité physique par jour. Autrement dit, ces jeunes ne respectent pas la recommandation actuelle. Les données d’1,6 million d’élèves âgés de 11 à 17 ans vivant dans 146 pays et concernant la période 2001‑2016 ont été utilisées pour l’étude.

Il faut savoir que ce manque d’activité concerne 85 % des filles et 78 % des garçons. Dans seulement quatre pays, les garçons étaient moins actifs que les filles, à savoir l’Afghanistan, Samoa, Tonga et la Zambie. L’écart entre l’activité des filles et des garçons est de plus de 10 % dans presque un pays sur trois. Citons au passage les cas les plus alarmants, c’est-à-dire les États-Unis et l’Irlande où cet écart dépasse les 15 % !

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Crédits : Pixabay

Des politiques nationales doivent être menées

Le manque d’activité chez les adolescents est préoccupant, peu importe le sexe des individus. Toutefois, l’OMS semble très inquiet pour les filles au vu des données récoltées. La chercheuse Leanne Riley travaillant pour l’organisation estime qu’il est nécessaire de trouver des façons de les inciter à commencer une activité physique. Il est question de connaître leurs intérêts et leur proposer des solutions. D’une manière générale, les états doivent élaborer des politiques ou mettre à jour les politiques existantes.

Pour l’OMS, l’objectif est d’augmenter le niveau d’activité physique par le biais de l’éducation physique, du jeu actif et des activités récréatives. Il s’agit par ailleurs de mettre en place des zones sécurisées pour marcher ou faire du vélo sans avoir besoin de mettre en place de surveillance.

Les acteurs concernés par la situation sont d’ailleurs très nombreux. Citons les familles, les établissements scolaires ainsi que les prestataires d’activités sportives et récréatives. Citons également les urbanistes et les responsables municipaux et communautaires qui pourraient agir pour cette cause.

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