Selon ces chercheurs britanniques, l’argent ne fait définitivement pas le bonheur !

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Entretenir des relations épanouissantes et se maintenir en bonne santé seraient les clés du bonheur plus que l’argent. C’est le résultat d’une étude britannique qui aimerait voir les gouvernements privilégier cet axe-là plutôt qu’une lutte constamment économique.

« L’argent ne fait pas le bonheur, il permet de faire ses courses », disait Coluche. Être bien entouré et être en bonne santé physique et mentale, voilà la vraie clé du bonheur. C’est la conclusion d’une étude menée par des chercheurs de la prestigieuse London School of Economics, avec en charge de l’équipe, Lord Richard Layard, professeur au sein du célèbre établissement et ancien conseiller de l’ancien Premier ministre britannique, Tony Blair. C’est une étude menée conjointement avec l’OCDE (Organisation de Coopération et de Développement Économiques) dont l’objectif est de promouvoir les politiques qui amélioreront le bien-être économique et social partout dans le monde.

Ensemble, ils ont présenté les résultats d’une vaste étude sur les « origines du bonheur » et l’argent n’aurait qu’un petit rôle à jouer dans cette quête. « Les choses qui comptent le plus pour notre bonheur sont nos relations sociales et notre santé physique et mentale », explique Lord Richard Layard. « Cela exige un nouveau rôle pour l’État qui n’est pas de chercher la création de richesses, mais bien de chercher à créer du bien-être ».

Selon le professeur, si une politique nationale axée sur la lutte contre la pauvreté permettrait de réduire de 5 % le mal-être de la population, des mesures pour endiguer l’anxiété et la dépression contribueraient quant à elles à faire baisser de 20 % les sentiments négatifs. De plus, les chercheurs expliquent que le fait d’axer une politique sur cela permettrait au gouvernement de réaliser de grandes économies en réduisant le budget alloué aux dépenses de santé.

Parmi les conclusions tirées par les chercheurs au cours de leur étude, le fait que « l’inégalité des revenus explique seulement 1 % de la variation du bonheur dans la communauté, alors que les différences de santé mentale expliquent plus de 4 %. L’éducation a un très faible effet sur la satisfaction de vie par rapport à, par exemple, le fait d’avoir un partenaire ». Aussi, « les facteurs les plus importants pour prédire une vie heureuse adulte ne sont pas les qualifications et aptitudes pour les enfants, mais leur santé émotionnelle. Il y a aussi des preuves convaincantes que les écoles ont un grand impact sur la santé émotionnelle des enfants ».