Les sèches mains à air pulsé sont une bien mauvaise idée !

Crédits : Tomwsulcer / Wikipedia

Selon une nouvelle étude, les sèche-mains à air pulsé projettent 90 fois plus de microbes que les serviettes en papier. Ainsi, après s’être lavé les mains, il faut faire le choix entre user du papier ou se retrouver avec plus de microbes en utilisant ce type de sèche-mains.

En 2014, une étude britannique avait déjà mis en cause ces fameux sèche-mains à air pulsé. Les conclusions évoquaient une dispersion de bactéries environ 4,5 fois plus élevée qu’un sèche-mains classique à air chaud et près de 27 fois plus importante que les serviettes en papier.

Une seconde étude plus récente, toujours britannique, a été menée par l’université de Westminster (Royaume-Uni) et publiée dans le Journal of Applied Microbiology en fin d’année 2015. Celle-ci s’était attelée à analyser, à l’aide des trois méthodes de séchage, la dispersion d’un virus, le bactériophage MS2.

Selon les résultats, à une distance de trois mètres, le micro-organisme en question est projeté à une intensité 20 fois plus importante avec un sèche-mains à air pulsé qu’avec un sèche-mains à air chaud, et 90 fois plus qu’avec les serviettes en papier. Un quart d’heure après utilisation du sèche-mains à air pulsé, la quantité de bactériophage MS2 est 50 fois plus importante dans l’atmosphère qu’avec le sèche-mains à air chaud et 100 fois plus qu’avec les serviettes en papier. De plus, 70 % des micro-organismes sont expulsés à hauteur des enfants, ce qui pose évidemment des questions.

Les résultats sont si alarmants que les scientifiques préconisent une revue complète de l’utilisation des sèche-mains à air pulsé, surtout dans des établissements agro-alimentaires et relatifs à la santé. En effet, les conséquences sanitaires de l’utilisation de ces sécheurs seraient bien moins problématiques selon les experts.

Sources : La Dépêche – 20 Minutes