Selon la science, nous n’aurions pas tous la même voix intérieure

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Le phénomène de la petite voix intérieure est une expérience subjective que tout le monde ne vit pas de la même manière.

Une nouvelle étude psychologique révèle que l’expérience du monologue intérieur pourrait différer d’une personne à l’autre, disparités pouvant influencer la façon dont nous envisageons certaines tâches cognitives.

La voix intérieure, un dialogue mental variant d’une personne à l’autre

La « petite voix intérieure », aussi appelée dialogue ou monologue interne, se réfère à l’expérience de la pensée telle qu’elle se produit dans un langage naturel. Cette forme de pensée verbale implique la réflexion, la mémoire, l’apprentissage, la planification, la résolution de problèmes ou encore l’autorégulation.

Ce véritable dialogue mental varierait considérablement d’une personne à l’autre : quand les uns font régulièrement appel à leur voix intérieure, les autres peuvent en faire l’expérience de manière moins fréquente, ou même la remplacer par des pensées visuelles ou d’autres formes de réflexion.

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La fréquence des paroles intérieures pourrait influencer certaines tâches cognitives

Il est communément admis que la parole intérieure est un universel humain. Des preuves récentes suggèrent cependant que sa manifestation chez les adultes varie de quasi-constante à inexistante.

Selon une étude récente menée par une équipe de spécialistes en sciences cognitives rattachée à l’Université du Wisconsin et de Copenhague, les adultes faisant preuve de faibles niveaux de parole intérieure auraient des performances inférieures en termes de capacités cognitives, et notamment celles ayant attrait à la mémoire verbale et au jugement des rimes.

Selon la science, nous n’aurions pas tous la même voix intérieure

Nous avons tous des façons différentes de traiter l’information. Certaines personnes ont une conscience de soi plus développée, pouvant se manifester par un dialogue interne et une réflexion plus prononcés.

Ces disparités peuvent s’expliquer par la culture et l’éducation de l’individu, susceptibles d’influencer la fréquence et la nature de la voix intérieure. Certaines cultures encouragent en effet la réflexion introspective, tandis que d’autres valorisent plutôt l’action immédiate.

Le développement de cette voix intérieure peut également être influencé par l’environnement familial, l’éducation, les conditions neurologiques et psychologiques (le niveau de stress et d’anxiété), ainsi que les expériences de vie de l’individu.

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