Une société russe va bientôt utiliser un logiciel de reconnaissance faciale dans les taxis. L’objectif ? Surveiller les chauffeurs, prévenir la fatigue au volant et ainsi limiter les accidents de la route. Le dispositif sera capable de bloquer automatiquement la demande de nouvelles courses en cas de fatigue prononcée.
Limiter la fatigue au volant
En Russie, la société locale Yandex.taxi a fusionné avec Uber en 2017. De nouvelles mesures devraient bientôt être prises en termes de sécurité, comme le rapporte Bloomberg dans un article du 7 août 2019. Il s’agit d’éviter un maximum les accidents impliquant la fatigue chez les chauffeurs. Ainsi, un logiciel de reconnaissance faciale devrait prochainement équiper les véhicules.
Il s’agit d’un dispositif qui sera placé sur le pare-brise des véhicules. Ce dernier sera capable de détecter la fatigue des chauffeurs en surveillant les éventuels bâillements et autres signes caractéristiques. Le dispositif en question est également équipé d’un moyen d’interdire au chauffeur d’accepter de nouvelles courses en cas de fatigue trop importante.
Moins d’accidents de la route
Il faut savoir que dans la capitale russe Moscou, les accidents de la route impliquant un taxi ont augmenté de 25 % en 2018. Ainsi, les autorités ont demandé aux sociétés de ce secteur de réagir afin de limiter les accidents. Par ailleurs, certains chauffeurs ont pris l’habitude d’utiliser plusieurs applications pour maximiser leurs chances d’obtenir des courses, et donc générer davantage de revenus.
Pour l’heure, la technologie développée par Yandex.taxi a été testée avec succès sur une centaine de véhicules. Cette dernière pourrait donc être étendue au reste des chauffeurs de cette société. En revanche, elle ne sera pas pour autant uniformisée aux autres acteurs du secteur, en tout cas pas pour l’instant. Or, cette technologie pourrait avoir de bien meilleurs résultats en cas de généralisation. En attendant, les chauffeurs auront toujours la possibilité d’utiliser plusieurs applications pour obtenir plus de courses.
Enfin, il faut savoir qu’aucune information concernant le traitement des données (ainsi que leur stockage) n’a été communiquée. Par ailleurs, nous ne savons pas si les chauffeurs seront constamment surveillés, et si le dispositif respectera l’éthique au niveau de la vie privée.
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