Vidéo : les soldats de la Royal Navy se déplacent en Jet-Suit

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Crédits : Royal Navy

Gravity Industries s’est récemment associée à la Royal Navy pour tester son dernier Jet-Suit visant à servir les opérations d’embarquement maritime. Au cours de ces tests, les soldats devaient relier deux navires en mouvement.

Les Royal Marines du Royaume-Uni testent régulièrement, comme d’autres, un large éventail de technologies visant à accroître leur efficacité. Le plus récent de ces systèmes expérimentaux pourrait être le Daedalus et ses 1000 chevaux. Développé par la société Gravity Industries, ce Jet-Suit serait capable de transporter une personne en altitude pendant environ dix minutes. Lors de récents essais, quarante-deux de ces soldats ont cherché à savoir si ce système à plus de 300 000 euros pouvait être utile dans le cadre de tests d’embarquement.

«L’objectif avec le Jet-Suit est de fournir un accès extrêmement rapide à n’importe quelle partie du navire cible, libérant instantanément les mains pour porter une arme, et même en conservant la capacité de se déplacer sur la cible ou de s’auto-exfiltrer», détaille Gravity Industries dans un communiqué.

Habituellement, ces opérations non coopératives de visite, d’embarquement, de fouilles et de saisie, impliquent d’effectuer un cordage rapide depuis un hélicoptère pour libérer les commandos sur place. La méthode du Jet-Suit, à terme, pourrait être plus rapide, plus discrète et plus efficace.

Trois tests grandeur nature

Au cours de ces tests menés sur trois jours au large de la côte sud du Royaume-Uni, les soldats devaient dans un premier temps relier deux navires en mouvement, décollant d’une plate-forme spéciale à l’avant d’un semi-rigide pour atterrir vers l’aile de pont du HMS Tamar. Une fois à bord, le soldat devait déployer une échelle à l’usage de ses coéquipiers arrivant en bateau.

Lors d’un second test, les soldats devaient rejoindre à nouveau le Tamar, déployer à nouveau leur échelle, mais dégainer cette fois leur de poing dans une posture défensive. Ils devaient ensuite s’envoler à nouveau pour atterrir vers la poupe.

Enfin, pour le troisième et dernier essai, trois opérateurs devaient s’envoler et atterrir sur la poupe en même temps, arrivant de manière coordonnée depuis différentes directions. Toutes ces opérations de vol se sont déroulées dans des conditions de calme plat, et chaque vol a duré en moyenne quinze secondes.

Rappelons également qu’il y a quelques mois, une équipe de secouristes du Parc national du Lake District, au nord-ouest de l’Angleterre, avait elle aussi testé l’utilisation d’un Jet-Suit signé de la même entreprise. Le but : rejoindre les victimes de cet environnement – accidenté et très venteux propice aux incidents – beaucoup plus rapidement que par voie terrestre.