Le Dr. Eric Topol, rédacteur en chef de la revue Medspace – élu physicien américain le plus influent en 2012 – a annoncé la fin prochaine des cliniciens dans les hôpitaux. Ses propos sont pris très au sérieux, notamment parce qu’il avance de nombreuses propositions très sérieuses pour étayer sa réflexion.
Partout dans le monde, le personnel hospitalier manque cruellement de personnel ou est victime d’incapacités budgétaires pour rémunérer ses unités et ensuite embaucher de nouveaux salariés qualifiés et diplômés. Face à ces problèmes, le physicien Eric Topol propose l’idée selon laquelle des algorithmes pointus et spécialisés pourraient faire office de cliniciens artificiels pour établir le diagnostic des patients. Une solution qui pourrait se généraliser dès 2030.
Ses propos sont accueillis de manière controversée. Pour une partie de la population, le fait de robotiser de manière croissante le milieu hospitalier fait perdre le côté humain et le contact jugé essentiel. Malgré tout, des solutions alternatives doivent être trouvées le plus rapidement possible, notamment pour faire face au vieillissement global des populations dans quasiment tous les pays riches. Le physicien explique que les agents de crédits, les réceptionnistes, les parajuristes, les vendeurs, les chauffeurs de taxi, les barmans, les employés de fast-food les musiciens et les chanteurs (à ce sujet, le japon possède des stars numériques nommées Vocaloid), pourraient également être remplacés par des robots sur le moyen terme
Récemment, un sondage a montré que la population française faisait confiance à 99% aux pompiers et à 95 % aux infirmiers, médecins et spécialistes médicales. La situation dans l’hexagone est beaucoup moins critique qu’aux États-Unis et en Angleterre où les listes d’attente pour des opérations sensibles peuvent atteindre plusieurs mois tandis que l’attente ne dépasse généralement pas quelques jours en France. Un dernier obstacle se pose toutefois face à la robotisation des personnels hospitaliers, il reste difficile d’envisager des robots dans le cadre des soins à domicile, à moins bien sûr qu’on leur apprenne à conduire..
Source : Hit Consultant