Les robots de Boston Dynamics ne sont pas faciles à « caser », mais le PDG de cette entreprise confirme plus que jamais vouloir leur trouver une utilité. Ces machines pourraient dans un premier temps travailler dans le domaine de la livraison.
Les robots de Boston Dynamics ont été mis au point pour un usage militaire. Cependant, la DARPA émet des doutes au niveau du bruit émanant directement des machines qui seraient alors malvenues sur un champ de bataille.
Ces robots sont spectaculaires, mais plutôt effrayants, une image écornée qui a poussé la filiale de Google nommée Alphabet à prendre ses distances avec Boston Dynamics. Depuis plusieurs mois, la start-up tente tout de même de retrouver du crédit dans le but de commercialiser ses robots.
Lors de la conférence Neural Information Processing Systems (NIPS) donnée à Barcelone en fin d’année 2016, le PSG de Boston Dynamics Marc Raibert avait indiqué que ses machines bipèdes, quadrupèdes ou à deux roues pourraient trouver leur premier champ d’application dans le domaine de la livraison. C’est une déclaration un peu curieuse, car à ce sujet, les drones sont abondamment évoqués.
Marc Raibert a réitéré en 2017 avec la conférence annuelle TED qui s’est déroulée à Vancouver (Canada). L’intéressé a donné une anecdote concernant le robot Spot ayant servi à livrer des paquets en interne devant la porte d’employés.
En effet, nul doute que le robot Spot Mini pourrait avoir des usages domestiques. Mais que penser des robots Handle, Atlas, BigDog ou encore RHex ? Pour convaincre les entreprises spécialistes de la livraison, il faudrait que Boston Dynamics repense l’image de ses robots et mène de vastes opérations séduction en évoquant la façon dont certains de ses robots pourraient servir et pourquoi cela pourrait être rentable. Nous ne sommes donc pas encore près de voir ces machines arpenter nos rues, mais est-vrai vraiment une mauvaise nouvelle ?
Une vidéo de présentation du robot Handle :
Sources : Génération NT – Humanoïdes
